Plan Nord: opération charme

Publié le 27/06/2011 à 15:06, mis à jour le 16/03/2012 à 16:20

Plan Nord: opération charme

Publié le 27/06/2011 à 15:06, mis à jour le 16/03/2012 à 16:20

Par La Presse Canadienne
Dans le même ordre d'idées, l'idée de stabilité politique devrait transcender les partis au pouvoir au Québec, et "dépasser largement" les mandats des gouvernements en place.

À ce propos, il a reproché à la chef péquiste, Pauline Marois, de ne pas avoir adhéré totalement au Plan Nord, une erreur politique à ses yeux.

Selon lui, Mme Marois avait l'air "de douter, de remettre en question le Plan Nord", et semblait manquer de conviction" par rapport à ce projet.

Il a jugé que pour les péquistes une adhésion au projet "aurait été mieux politiquement pour eux".

En fait, en mai, lors de l'annonce du mégaprojet, Mme Marois s'était montrée favorable au développement nordique, mais pas inconditionnellement. Elle disait notamment vouloir revoir à la hausse le système de redevances imposées aux minières pour que les Québécois récoltent leur juste part de l'exploitation de nos richesses naturelles.

Après son allocution, M. Charest s'est présenté devant les journalistes très détendu. Sur le ton de la blague, il a extrapolé sur le thème de la "stabilité", en disant qu'il resterait en poste comme premier ministre "un autre 15 ou 20 ans".

Il a prédit qu'il n'y aurait pas "de changement de gouvernement", donc que "le Plan Nord va être là pour rester".

Mardi, ce sera la filière énergétique du Plan Nord qui sera davantage à l'honneur. M. Charest prendra la parole lors d'un sommet international organisé par le quotidien londonien Financial Times. Il répondra à des questions de l'auditoire.

Lundi, il a conclu son allocution en disant que le Québec s'était développé grâce à sa géographie, en érigeant des barrages hydroélectriques, et que le prochain chapitre de son développement sera également assuré par sa géographie, cette fois en exploitant ses ressources nordiques.

Le Plan Nord vise à développer la partie boréale du Québec grâce à des investissements, publics et privés, estimés à plus de 80 milliards $, au cours des 25 prochaines années.

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