De façon particulière, l'article 32 de la Déclaration stipule que « les États consultent les peuples autochtones concernés et coopèrent avec eux de bonne foi par l'intermédiaire de leurs propres institutions représentatives, en vue d'obtenir leur consentement, donné librement et en connaissance de cause, avant l'approbation de tout projet ayant des incidences sur leurs terres ou territoires et autres ressources, notamment en ce qui concerne la mise en valeur, l'utilisation ou l'exploitation des ressources minérales, hydriques ou autres ».
« Autrement dit, précise Ghislain Picard, on ne consulte pas les Premières Nations comme on consulte une chambre de commerce ou une municipalité.
Jean Charest attaqué
Le Chef Picard affirme que Jean Charest n'a toujours pas rempli les engagements pris lors de son élection en 2003 concernant la prise en compte des droits fonciers des Premières Nations non signataires de traités.
« En 2003, lors de la signature d'une Entente politique mutuelle, Jean Charest promettait de discuter des questions touchant le territoire et le développement des ressources. En 2006, lors du Forum socioéconomique des Premières Nations, il réitérait son engagement à établir des relations respectueuses de nos droits sur le territoire. Or, le premier ministre n'a jamais donné suite à ses promesses et continue à nier nos droits ancestraux. Comment le croire aujourd'hui, lorsqu'il promet à nouveau de tenir compte des Premières Nations dans le déploiement du Plan Nord? », questionne le Chef Picard.
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