[Photo : Bloomberg]
Le premier ministre Jean Charest écarte du revers de la main l'étude de l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS) qui met en doute la rentabilité du Plan Nord.
Cette étude, dévoilée mercredi matin par le quotidien Le Devoir, estime que le projet pourrait accumuler un déficit allant jusqu'à 8,45 milliards $ sur 25 ans.
«Totalement faux», a tranché Jean Charest, qui a opposé à cette étude de l'IRIS celle que vient de réaliser la firme Secor, «qui annonce des retombées de 147 milliards $ (sur la même période) et 37 000 emplois».
Sans surprise, le premier ministre, qui concluait mercredi matin une courte visite à Paris, accorde «plus de crédibilité» à l'analyse de Secor, à ses yeux «fondée sur des éléments plus objectifs» que celle de l'IRIS.