Il est apparu également que les femmes s’auto-excluent de postes de haute direction en surestimant l’ampleur de la tâche et en sous-estimant les facteurs positifs de ces emplois.
«Quand on a un mentor, on a accès à des informations précises sur la nature du travail, mais les femmes ont moins de réseaux, car les hommes s’entourent d’hommes; c’est humain, on se regroupe avec ceux qui nous ressemblent.»
Hélène Lee Gosselin soutient qu’il faut prendre conscience que les stratégies individuelles sont insuffisantes pour franchir le plafond de verre. Tabler sur son expérience et sa scolarité n’est pas un gage de réussite en soi et les organisations, pas seulement les femmes dit-elle, ont un rôle à jouer pour que la situation évolue.
«Les organisations doivent réaliser que pour des raisons historiques et culturelles, le terrain de jeu des femmes n’est pas le même, elles doivent arrêter de penser que l’équité est réalisée et elles doivent se préoccuper de développer tous les talents, masculins et féminins.»
Aussi, suggère-t-elle, des programmes de mentorat spécifiques aux femmes devraient être mis en place.