Visuels de simulation
Les concepteurs ont créé des scénarios pour les policiers, les chauffeurs de poids lourds et même les opérateurs de machinerie dans les aéroports. Tout cela en offrant aussi une installation proche de la réalité. Pour les autos de patrouille, par exemple, les spécialistes de Simleader ont adapté un véritable tableau de bord de Chevrolet Impala et y ont greffé tous les instruments de communication policière.
Mieux encore, les sièges, aussi tirés d'une véritable voiture, sont montés sur des activateurs électroniques qui simulent tous les mouvements. Devant l'élève, trois écrans affichent le décor. Derrière, trois autres écrans détaillent les angles morts. Un rétroviseur est même logé au centre du simulateur, comme dans une voiture.
«Nous créons des scénarios sur mesure, et nous pouvons simuler au besoin des conditions hivernales ou une pluie diluvienne, précise Guy Lussier. On peut aussi connecter jusqu'à 15 simulateurs ensemble, et le moniteur peut se greffer à l'ensemble pour créer l'illusion de la circulation urbaine.»
«Nous savons que les simulateurs ne remplacent pas totalement la conduite sur route. Mais nous sommes convaincus qu'ils ajoutent une expérience indispensable. Dommage que les cours de conduite québécois ne les reconnaissent pas», conclut Guy Lussier.
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