La décision du premier ministre de la Grèce, Georges Papandréou, de tenir un référendum sur le nouvel accord sur la dette conclu la semaine dernière dans la zone euro a provoqué, mardi, un effondrement des marchés financiers européens.
L'indice boursier FTSE 100 de Londres a reculé de 2,6 pour cent, comparativement à 3,8 pour cent pour l'indice allemand DAX et à 3,3 pour cent pour le CAC-40 de Paris.
En Asie, l'indice japonais Nikkei 225 a terminé la journée en recul de 1,7 pour cent; le Hang Seng a fondu de 2,5 pour cent à Hong Kong alors que l'indice australien S&P/ASX 200 a perdu 1,5 pour cent de sa valeur. Les indices boursiers de Singapour, de l'Indie, de l'Indonésie et de la Thailande ont aussi encaissé des pertes.
Quant au baril de pétrole brut, sa valeur a reculé à 92 $ US. Le dollar américain a pris de l'altitude par rapport au yen et surtout à l'euro.
Lundi, le premier ministre Papandréou n'a pas donné de date, ni de détails sur le référendum.
L'accord de la zone euro conclu à Bruxelles prévoit notamment que les banques vont effacer la moitié de la dette grecque. Les créanciers privés, dont les banques, ont accepté une décote de 50 pour cent des obligations grecques qu'ils détiennent, une perte d'environ 100 milliards d'euros, ce qui équivaut à près de 139 milliards $ CAN.
La dette de la Grèce devrait ainsi être ramenée à 120 pour cent de son produit intérieur brut (PIB) d'ici à 2020, à condition que tous les créanciers privés suivent.