D'autre part, la banque centrale a légèrement abaissé mercredi sa prévision de croissance pour les Etats-Unis en 2013, prévoyant une hausse du PIB entre 2,3 et 3,0% sur un an au quatrième trimestre 2013 contre une fourchette comprise entre 2,5 et 3,0% auparavant.
Pour Michael James, de Wedbush Securities, les commentaires de M. Bernanke n'étaient "pas nouveaux". Ils ont été utilisés par les courtiers comme "prétextes pour vendre" et engranger des bénéfices avant la fin de l'année, après plusieurs séances de nette hausse du marché.
"Nous nous approchons de la fin de l'année, les volumes d'échanges sont faibles, et cela rend le marché plus volatil" et plus nerveux, a-t-il ajouté.
"Beaucoup hésitent à prendre des risques" en ce moment, selon lui, dans le contexte notamment de la menace d'un "mur budgétaire" aux Etats-Unis, une cure d'austérité forcée en cas de blocage politique sur le budget à Washington.
Le marché a ainsi accueilli avec inquiétude des commentaires d'élus républicains du Congrès américain peu encourageants sur l'avancement des discussions budgétaires.
Le marché obligataire a terminé en net recul. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a avancé à 1,697% contre 1,649% mardi et celui à 30 ans à 2,897% contre 2,837%.