Séismes et crises politiques n'auront pas d'effet à long terme sur les marchés

Publié le 20/03/2011 à 20:06

Séismes et crises politiques n'auront pas d'effet à long terme sur les marchés

Publié le 20/03/2011 à 20:06

Par La Presse Canadienne

Le tremblement de terre au Japon et les bouleversements politiques au Moyen-Orient sont des drames humains terribles, mais ne devraient pas avoir de conséquences à long terme pour les investisseurs canadiens, selon les analystes financiers.

Ces catastrophes ne représentent que deux facteurs parmi les nombreuses contingences économiques qui ont rendu les marchés financiers nerveux au cours des derniers jours. La dette européenne, l'important déficit américain et l'inflation du prix des aliments en Chine s'ajoutent à ces éléments.

Le facteur déterminant sera la vitesse à laquelle les États-Unis surmonteront la crise a déclaré, jeudi, Paul Taylor, directeur des investissements chez BMO Banque privée Harris, lors d'une conférence téléphonique.

Même s'il est pratiquement impossible d'être complètement à l'abri des fléaux naturels et des crises géopolitiques, un choix diversifié de ses placements en fonction de leur origine et de la classe d'actif permet de se prémunir des mauvaises surprises et du stress qui les accompagne.

Selon les analystes, les investisseurs qui planifient une retraite à long terme devront se préparer à naviguer à travers ces nids de poule qui surgissent régulièrement.

La crise mondiale du crédit qui a frappé les banques en 2008 a secoué le Canada, mais des catastrophes comme l'ouragan Katrina en Nouvelle-Orléans, les séismes en Haïti et au Kobé, même les attentats du 11 septembre 2001, ont eu des impacts limités au pays, selon Éric Lascelles, économiste en chef de RBC Gestion d'actifs. "Habituellement, les marchés rebondissent assez rapidement après avoir piqué du nez et deux semaines plus tard vous avez remonté la pente" a-t-il déclaré en entrevue.

La pire chose à faire dans ces circonstances serait de paniquer et de vendre ses actions à perte alors qu'elles sont au plus bas, a ajouté M. Lascelles en faisant remarquer que les effets sur le produit intérieur brut (PIB) seraient minimes.

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