Photo : Bloomberg
Les investisseurs ont mal réagi aux nouvelles données sur l'emploi aux États-Unis vendredi matin, alors que le taux de chômage pourtant a baissé pour un troisième mois consécutif.
Pendant ce temps, le baril de pétrole a repris sa progression des dernières semaines, alimentée par la crise en Libye où les violences s'intensifient depuis 48 heures. D'ailleurs, certains experts commencent à se demander si le baril de brut ne restera pas au-dessus des 100 $ US pour un bon moment.
Le taux de chômage aux États-Unis a baissé de 0,1 point de pourcentage en février pour se retrouver à 8,9 %, son plus bas niveau depuis le mois d'avril 2009.
La création d'emploi s'est accélérée aussi le mois dernier, alors qu'un total de 192 000 emplois non agricoles ont été créés, ce qui correspond presque à la cible des économistes, qui en attendaient 196 000.
La création d'emploi a eu lieu dans les secteurs manufacturier, la construction, les services profesisonnels et services aux entreprises, les soins de santé, le transport et l'entreprosage selon le U.S Buerau of Labor Statistics.
Vers 8h50, les contrats à terme des indices de la bourse de New York reculent suite au dévoilement des données sur l'emploi. Selon ces contrats, le S&P 500 lâche 0,2 point, à 1 330 points, le Dow Jones monte de 11 points, à 12 250 points, et le Nasdaq glisse de 0,5 point, à 2 371 points.
Le baril de pétrole est en hausse de 1,25 %pendant ce temps, ou 1,27 $ US, à 103,18 $ US au même moment.
En Europe, les indices affichent une progression pour une deuxième séance de suite, alors que les observateurs attendent les données sur le marché de l'emploi aux États-Unis. Vers la mi-séance, Londres gagne 0,55 %, Paris avance de 0,4 %, et Francfort prend 0,6 %.
En Asie, l'optimisme quant à la création d'emplois aux États-Unis a fait bondir les indices vendredi. Le Nikkei de Tokyo a ajouté 1 % pendant que le Hang Seng de Hong Kong a grimpé de 1,25 %.
Indicateurs économiques
Au Canada, l'indice PMI Ivey sera publié vers 10h pour le mois de février. Les économistes sondés s'attendent à ce qu'il passe de 41,4 à 51,2.
PLUS :
Bourse : le Dow Jones enregistre sa plus forte progression en trois mois
Notre section sur la revue des marchés boursiers
