Les prix du pétrole reculent lundi matin, au lendemain de l'échec de grands pays producteurs de pétrole, réunis au Qatar, à se mettre d'accord sur un gel de la production.
Les espoirs d'un accord sur un gel de la production entre le principal cartel des pays exportateurs de pétrole, l'OPEP, et d'autres grands producteurs comme la Russie avaient permis aux prix de s'éloigner de leurs plus bas niveaux en 13 ans atteints en février.
Mais les divergences entre l'Iran, qui a annoncé au dernier moment son absence à la réunion, et l'Arabie saoudite ont empêché les tractations d'aboutir, entraînant une baisse des prix de 7% à l'ouverture des marchés asiatiques.
Vers 6h25(heure du Québec), le cours du baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en mai 0,96$US ou 2,38% à 39,40$US par rapport à la clôture de vendredi. Celui du Brent se déleste de 0,78$US ou 1,8% à 42,32$US.
L'idée discutée à Doha, selon plusieurs ministres, était de décider d'un gel jusqu'à octobre de la production de brut à ses niveaux de janvier, afin de stabiliser le marché et de soutenir les prix, plombés par une surabondance de l'offre.
Plusieurs experts dont l'Agence internationale de l'énergie (AIE) avaient estimé qu'un éventuel accord à Doha aurait un impact limité sur un marché pétrolier qui est resté volatil, malgré l'accord de février.
