Selon M. Girard, la baisse généralisée des marchés a été déclenchée par une déclaration du ministre des Finances russe Alexei Kudrin: «Ce dernier a affirmé que la devise américaine était encore en bonne forme et qu’il ne voyait aucune autre option en ce moment comme réserve de monnaie internationale», dit-il.
Cela a contribué à renforcer le dollar américain par rapport aux grandes devises internationales. Le billet vert a notamment gagné 1,6% par rapport à l’euro en cours de séance. De son côté, le dollar canadien a reculé de 0,88 cent (0,98%) à 88,39 cents américains.
Le prix du pétrole a également souffert du regain de vie du dollar américain, perdant 1,68 dollar à 70,36 dollars américains au New York Mercantile Exchange (Nymex)
«Depuis son creux du 6 mars, le TSX était en hausse de 42,3% avant la séance de lundi. Quant au S&P/500 il avait gagné 39,9% depuis le bas du 9 mars. Donc c’est normal à un moment donné qu’on assiste à des prises de bénéfices», affirme Luc Girard.
À Toronto, le S&P/TSX a terminé la journée sur une baisse de 250 points (2,35%) à 10 394. Les secteurs de l’énergie, des matériaux et des financières ont compté respectivement pour 40%, 21% et 20% de la baisse.
À New York, le Dow Jones a plongé de 187 points (2,13%) à 8 612, pendant que le S&P/500 était reculait de 22 points (2,38%) à 923. De son côté, le Nasdaq a perdu 42 points (2,28%) à 1 816.
En Europe, la tendance était tout aussi morose. Le Footsie anglais a terminé la journée en baisse de 115 points (2,61%) à 4 326, le CAC-40 français s'est déprécié de 106 points (3,2%) à 3 219, alors que le Dax allemand a chuté de 179 points (3,54%) à 4 889.
En Asie, le Nikkei a clôturé la séance sur un repli de 96 points (0,95%) à 10 039, alors que le Hang Seng a plongé de 390 points (2,07%) à 18 498.