L’indice S&P/TSX a terminé la séance sur un bond de 260 points (2,58%) à 10 361. Le secteur énergétique à fait grimper le TSX de 106 points à lui seul, suivi des matériaux (68 points) et des financières (63 points).
Le prix du baril de pétrole brut pour livraison en août a dépassé les 70 dollars américains, prenant 1,56 dollar (2,27%) à 70,23 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex). Le dollar canadien a grimpé de 0,09 cent à 86,48 cents américains.
«Par le passé, les incidents au Nigéria ont toujours eu un impact très temporaire sur le prix du baril de pétrole brut. Il ne faut donc pas y attacher une grande importance à long terme», tempère Carlos Leitao.
Ce dernier ajoute que les marchés américains ont bien absorbé les émissions de bons du Trésor, qui totalisaient 104 milliards de dollars. «En début de semaine, il y avait beaucoup de nervosité quant à la demande pour ces titres, mais leur vente s’est bien déroulée», dit-il.
New York a fait fi de la hausse des nouvelles demandes d’assurance-emploi aux É-U, qui ont grimpé de 15 000 à 627 000 durant la semaine terminée le 20 juin. Les économistes prévoyaient un recul de 12 000 à 600 000, selon Thomson Reuters.
Le Dow Jones a progressé de 172 points (2,08%) à 8 472, le S&P/500 a avancé de 19 points (2,15%) à 920 et le Nasdaq a grimpé de 37 points (2,08%) à 1 829.
En Europe, les indices ont clôturé en territoire négatif. Le Footsie anglais a reculé de 27 points (0,64%) à 4 252, le CAC-40 français a perdu 21 points (0,68%) à 3 163 et le Dax allemand a chuté de 35 points (0,73%) à 4 800.
En Asie, les marchés ont terminé la journée sur des gains appréciables. Le Nikkei a gagné 205 points (2,15%) à 9 796, alors que le Hang Seng a bondi de 382 points (2,14%) à 18 275.