À 16h, l’indice S&P/TSX de la Bourse de Toronto reculait de 105 points, à 11 000 points.
La raison principale de cette baisse? Essentiellement différentes nouvelles liées à l'or. «La volonté de Barrick Gold de lever 3,5 milliards de dollars américains a mis le marché canadien sous pression d'entrée de jeu», dit Raquel Castiel, vice-présidente, actions, d’Investissements Standard Life.
Ainsi, le sous-indice Basic Materials perdait en fin de journée 2,1% à la Bourse de Toronto, tandis que le titre de Barrick Gold reculait de 2,55 dollars, ou 6%, à 39,89 dollars, sur le marché canadien, ainsi que de 2,42 dollars américains, ou 6,18%, à 36,86 dollars américains, chez nos voisins du Sud.
D'autres groupes aurifères ont aussi accusé le coup à Toronto, à l'image de Goldcorp, qui a perdu 1,65 dollar, ou 3,73%, à 42,69 dollars, et de Yamana Gold, en baisse de 36 cents, ou 3,17%, à 10,99 dollars.
Au Nymex, l'once d'or est repassée sous la barre symbolique des 1 000 dollars américains. Elle s'échangeait en fin de journée à 997 dollars américains, en baisse de 3 dollars, ou 0,27%.
La Fed n'a pas réussi à rassurer
À Wall Street, les marchés sont restés calmes toute la journée, y compris après la divulgation du Livre beige de la Réserve fédérale, jugé comme «décevant» par la nombre d'analystes.
En fin de journée, le Dow Jones progressait de 49 points, à 9 547 points, le S&P/500 de 7 points, à 1 033 points, et le Nasdaq de 22 points, à 2 060 points.
Ainsi, l'activité économique américaine a continué de se stabiliser cet été, selon le Livre beige publié par la Réserve fédérale.
Les données collectées par les 12 annexes régionales de la Fed «montrent que l'activité économique a continué de se stabiliser en juillet et août», est-il écrit dans ce rapport de conjoncture, qui servira de base aux discussions du Comité de politique monétaire de la banque centrale américaine lors de sa réunion prévue pour les 22 et 23 septembre.
Le Livre beige apporte une petite nuance par rapport aux minutes de la dernière réunion du Comité, diffusées le 2 septembre. En effet, ces minutes indiquaient que «les informations disponibles laissaient penser que l’activité économique était en train de se stabiliser», mais que cette évolution demeurait «vulnérable aux chocs».
«Certes, des chiffres montrent une stabilisation de l'économie américaine, mais le détail est décevant sur plusieurs plans. Par exemple, les dépenses des consommateurs et la situation du marché du travail sont en-dessous des attentes», dit Mme Castiel, d'Investissements Standard Life.
Le prix du pétrole marque une pause
Le prix du baril de pétrole brut a marqué une pause, dans l'attente de la déclaration de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur ses quotas de production. Tout le monde mise sur le statu quo à ce sujet.
Hier soir, le comité restreint de l'Organisation avait d'ailleurs recommandé de n'apporter «aucun changement» aux niveaux actuels de production du cartel. C’est que toute baisse de la production risquerait de faire grimper les prix du baril de pétrole, et donc étouffer une éventuelle reprise.
Ainsi, le baril gagnait en fin de journée 21 cents, ou 0,30%, à 71,29 dollars américains, à New York.
De son côté, la devise canadienne valait 92,54 cents américains.
Avec Denis Lalonde.
