Actuellement, «la croissance mondiale est certes très faible, mais les cours des titres énergétiques reflètent des anticipations exagérées du ralentissement en cours», soutient Jeff Rubin, économiste en chef à la CIBC.
Ce dernier estime que les cours du pétrole vont remonter à 130 dollars américains le baril au cours des prochains mois.
D’autres ont cherché à profiter d’aubaines liées à la chute du TSX cette semaine, à son plus bas depuis janvier.
«Même si nous ne pensons pas que le creux du marché a été atteint, nous y sommes proches. Cela présente des points d’entrée intéressants pour les investisseurs», pense George Toriola, spécialiste des petites compagnies du secteur de l’énergie et du gaz naturel chez Scotia Capital.
«Je pense en effet que le pire est passé, même si je ne peux être certain», soutient Peter Brieger, chef exécutif de GlobeInvest Capital Management à Toronto, cité par Report on Business. Il se dit aussi certain de revoir le pétrole s’échanger à nouveau autour des 110 dollars le baril.
Aux États-Unis, les investisseurs ont sauté sur des titres énergétiques s’échangeant à leur prix le plus bas en dix-huit mois.
«Si vous attendiez des aubaines dans le secteur de l’énergie, vous en avez eu aujourd’hui», soutient Robert Lutts, président et chef des investissements chez Cabot Money Management à Boston.
Des résultats meilleurs que prévu pour FedEx et la décision de la Réserve fédérale de mettre à la disposition des banques un montant supplémentaire de 25 G$ US en prêts pour les aider à faire face à la crise du crédit ont aussi stimulé l’optimisme.
Le S&P/TSX a terminé en hausse de 350,39 points, à 12 497,15 points.
À New York, le Dow Jones a augmenté de 38,19 points à 11 268,92. Le Nasdaq a monté de 18,89 points à 2228,69 et le S&P 500 a pris 7,53 points, terminant à 1232,04.
L'or a perdu 29,5 dollars américains, terminant 762,5 dollars. Le pétrole a perdu 0,68 dollar américain et terminé à 102,58 dollars, malgré la décision de l'Opep de baisser sa production.
Le dollar canadien a terminé à 93,59 cents américaines, en hausse de 0,18 cent.
En Asie, l'indice Nikkei a perdu 54 points à 12 347 tandis que le Hang Seng a reculé de 492 points à 19 999. En Europe, les indices de Londres, de Francfort et de Paris ont tous été à la baisse.
Soulignons que la Commission européenne s'attend à "un ralentissement plus important que prévu" pour l'économique européenne pour 2008.
Avec PC
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