Il chute de concert avec le prix du pétrole, qui passe sous la barre des 37 dollars américains le baril sur le NYMEX.

Le TSX a enregistré une baisse de 3,42% à 8425 points, en baisse de 298,76 points. Il rattrape en partie la baisse qu’avaient accusée les marchés nord-américains hier, alors que les transactions avaient été interrompues.

Cette baisse s'explique selon Carlos Leitao, stratège et économiste en chef à la Banque Laurentienne, par un rapport de l'Institut international de la Finance qui prévoit une récession plus profonde qu'anticipé. Cette information a fait chuter le pétrole et par ricochet le TSX, dont la composante en pétrole et matières premières est élevée.

À New-York, les bourses ont vite perdu les hausses du matin et ont pointé vers le bas. Le Dow Jones a conclu en baisse de 2,5% à 8605 points. Le S&P 500 a baissé de 2,12% à 885 points. Le Nasdaq a aussi reculé de 1,71% à 1552 points.

Les marchés américains ont réagi négativement au fait que l'agence de notation Standard & Poors ait rabaissé les perspectives de General Electric, selon Carlos Leitao.

En Europe, les marchés étaient indécis à la clôture. Le FTSE de Londres étaient en hausse de 0,15%, le CAC40 français était au neutre avec une légère baisse de 0,24% alors que le Dax allemand grimpait de 1,02%.

En revanche, la tendance était positive en Asie avec une hausse de 2,27% pour le Xinhua chinois, une hausse de 0,64% pour le Nikkei et une hausse de 0,24% pour le Hang Seng de Hong Kong.

Le marché de l'or a aussi cédé à la déprime qui touchait toutes les matières premières. Le prix de l'once d'or a reculé à 860,6 dollars américains, une baisse de 7,9 dollars.

Le dollar canadien a aussi été sous pression et a reculé à 83,21 cents américains, en baisse de 0,35 cent.