La Maison Blanche a tenté de défendre sa position à la suite de l'annonce de la Standard & Poor's, ce matin. (Photo: Bloomberg)
La dégringolade des marchés s’est poursuivit toute la matinée, après que l’agence de notation américaine Standard & Poor's ait abaissé ce matin ses perspectives sur l’économie américaine de stable à négative.
Standard & Poor's estime qu'il existe un risque que les autorités américaines ne parviennent pas à s'entendre à temps sur les méthodes à adopter pour traiter de pressantes questions budgétaires. L'agence a confirmé d’un même souffle qu’elle maintenait tout de même ses notes sur la dette à long et court terme AAA/A-1+ des États-Unis.
Peu avant midi, ce lundi, les places boursières de New York et de Toronto voguaient en territoire négatif. Le S&P 500 de New York se situait à 1 299,3, en baisse de 20,38 ou 1,54%, tandis que sur Bay Street, le S&P TSX reculait de 1% à 13 660.
Pour sa part, le Dow Jones avait également baissé de 1,70% ou 209, 4 points à 12 129. Le Nasdaq baissait aussi de 1,77% ou de 49,87% à 2 714,8 points.
Pendant ce temps, en Europe, les indices ont fermé en baisse. La Bourse de Londres a clôturé à en baisse de 1,84%, tandis que le Dax, de Francfort, a reculé de 2%. En Asie, la Bourse de Tokyo a perdu 0,36 % et celle de Hong Kong s'est déprécié de 0,74 %.
La Maison Blanche s'est défendue en jugeant que "la perspective négative de S&P sous-estime la capacité des dirigeants des Etats-Unis à se rassembler pour répondre aux difficiles défis budgétaires du pays".
"Comme le président l'a dit la semaine dernière, s'attaquer à la situation budgétaire actuelle est largement dans nos capacités en tant que pays", a ajouté Mary Miller, secrétaire adjointe au Trésor chargée des marchés financiers.