Le décision de la Fed a surpris les investisseurs. Photo: Bloomberg.
Après avoir ouvert en baisse, les marchés américains ont terminé en hausse vendredi, au lendemain de la décision de la Fed de hausser son taux d’escompte. Le marché canadien est aussi à la hausse.
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Le S&P/TSX a avancé de 14 points, ou 0,1%, à 11 709 points. Aux États-Unis, le Dow Jones a progressé de 9 points, ou 0,1%, à 10 402 points, le S&P 500, de 2 points, ou 0,2%, à 1109 points et le Nasdaq, de 2 points, ou 0,1%, à 2244 points.
Les résultats de Dell ont été mal reçus des investisseurs. L’entreprise texane a perdu 6,7% après avoir annoncé une baisse de 5% de ses profits au quatrième trimestre, ce qui contraste avec les bons résultats de Hewlett-Packard annoncés jeudi.
La décision de la Fed a été accueillie avec surprise par les marchés, qui ne pensaient pas que la banque centrale allait initier aussi tôt le retrait des mesures de sauvetage mises en place au plus fort de la crise financière.
Le début de la fin du crédit facile n’a cependant pas semblé inquiéter jusqu’ici outre mesure les investisseurs.
Les titres d’entreprises de services publics étaient de ceux du S&P 500 qui progressaient le plus, ces titres défensifs étant particulièrement sensibles aux hausses de taux qui apparaissent maintenant sur l’écran radar.
Semaine positive
Sur toute la semaine, les indices ont connu des hausses à tous les jours, dans une semaine marquée par une absence relative de mauvaises nouvelles. La hausse du taux d’escompte aurait pu être interprétée comme un signe négatif, mais il en a été autrement.
Pour Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles, chez BMO Marché des capitaux, la raison pour laquelle les marchés n’ont pas baissé à la suite de l’annonce de la Fed est simple.
«En haussant son taux d’escompte aux banques, la Fed indique qu’elle est confiante que les banques sont maintenant assez fortes pour absorber une hausse de taux.», a-t-il expliqué. C’est un signe que l’économie reprend de la vigueur.
Pour M. Huot, les signes de reprise se multiplient à l’heure actuelle, ce qui plaît aux marchés. M. Huot dénote par exemple une recrudescence de l’activité dans les fusions et acquisitions, lesquelles impliquent un appétit retrouvé pour la prise de risque.
