Les marchés américains sont en hausse mercredi. Photo: Bloomberg.
Les marchés américains ont terminé en hausse mercredi, stimulés par le discours du président de la Fed, Ben Bernanke, devant le Congrès, qui a plaidé pour un maintien du plan de stimulation de l’économie. La Bourse de Toronto a elle clôturé en légère baisse.
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Le S&P/TSX a perdu de 4,9 points, ou 0,04%, à 11 522 points. Aux États-Unis, le Dow Jones a progressé de 91,8 points, ou 0,9%, à 10 374 points, le S&P 500, de 10,6 points, ou 1%, à 1105 points, et le Nasdaq, de 22,5 points, ou 1%, à 2236 points.
Dans sa présentation de mercredi matin, M. Bernanke a indiqué que la reprise économique n’était pas encore assurée et que des taux d’intérêt frisant le 0% restaient nécessaires. La forte croissance du PIB américain dans la deuxième moitié de 2009 est due à des facteurs temporaires, et une véritable croissance de la demande du secteur privé a encore à se matérialiser, a-t-il soutenu. Il a ajouté que le marché de l’emploi restait moribond.
Beaucoup de résultats
Les résultats de nombreuses entreprises ont été dévoilés aujourd’hui. Le titre du constructeur Toll Brothers a perdu 0,6% après que l’entreprise eut révélé une perte moindre au dernier trimestre. Thomson Reuters a perdu 1,8% après avoir annoncé une baisse de 68% de son bénéfice net trimestriel.
C’est cependant H&R Block qui a souffert le plus après avoir annoncé qu’elle n’atteindrait pas ses cibles pour l’année 2010. Le titre a perdu 12,2%.
Bernanke rassure
Raquel Castiel, vice-présidente et gestionnaire de portefeuille chez Investissement Standard Life, explique que les investisseurs ont été rassurés aujourd’hui par le discours de Ben Bernanke. « L’économie est encore assez faible et un retrait rapide des mesures aurait tué dans l’œuf toute reprise», a-t-elle mentionné.
Elle a souligné que les chiffres sur les ventes de maisons neuves aux Etats-Unis avaient été bien pires que prévu en janvier.
Les ventes ont baissé de 11,2% en janvier, ce qui représente la troisième baisse mensuelle consécutive, pour s’établir à 309 000. Il s’agit du plus bas niveau annualisé depuis que ces statistiques sont compilées, soit depuis 1963.
Les analystes prévoyaient plutôt une hausse de 3,5%. «Certains disent que la baisse des ventes est due au nombre élevé de tempêtes de neige en janvier aux Etats-Unis, mais c’est une explication partielle, dans le meilleur des cas», a-t-elle dit, ajoutant que le sort de l’économie était encore entre les mains de la Fed.
