Les marchés : la baisse se poursuit après un soubresaut

Publié le 18/05/2010 à 16:25

Les marchés : la baisse se poursuit après un soubresaut

Publié le 18/05/2010 à 16:25

Par lesaffaires.com

Photo: Bloomberg

Les marchés ont à nouveau clôturé en baisse mardi, malgré l’espoir qui a pu venir des bourses européennes et la progression connue à Toronto et New York à l’ouverture de la séance.

Les principaux indices de Bay et Wall Street ont passé la majeure partie de l’avant midi en territoire positif, alors que les secteurs de l’énergie et des métaux faisaient progresser les bourses. Mais la tendance s’est renversée en milieu d’après-midi, et une lente descente s’est poursuivie jusqu’à la fermeture.

L'indice S&P/TSX a terminé la journée avec une perte de 48,47 points, à 11 764,54 points, après avoir commencé la journée en hausse de plus de 100 points. Il s'agissait d'une première progression depuis les quatre dernières séances.

À la bourse de New York, le Dow Jones a baissé de 114,88 points, à 10 510,95 points. Le Nasdaq a lâché 36,97 points, à 2 317 points, alors que le S&P 500 a dévissé de 16,14 points, à 1 120,80 points.

Le prix du baril de pétrole brut à New York a terminé avec 0,65 $ US de moins, pour atteindre 69,43 $ US.

Le dollar canadien a diminué de 0,57 cent US pour coter 96,41 cents US.

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Selon Stephen Gauthier, chez Demers Valeurs mobilières, le rebond observé ce matin est essentiellement technique, et les résultats des entreprises dévoilés lors du dernier trimestre sont excellents.

« Les investisseurs ont vu la correction des derniers jours comme une opportunité pour acheter certains titres, a-t-il commenté, et plusieurs d’entre eux ont eu la même idée en même temps. »

Par contre, la situation macroéconomique n’a pas changée, et les marchés sont déchirés entre l’optimisme découlant de la bonne performance des entreprises et l’incertitude provenant de l’Europe et la Chine, explique M. Gauthier.

« Les courtiers des grandes banques sont très positifs face à la Chine, mais la réalité, c’est que ça commence à aller relativement mal », a-t-il souligné, faisait référence au fait que les autorités chinoises envisagent des mesures draconiennes pour freiner l’inflation.

Accalmie en Europe

Sur le front européen par contre, les inquiétudes des investisseurs semblent s'être calmées après que la Grèce eut touché un chèque de 14,5 milliards d'euros des autres pays de la zone euro pour faire face à une échéance de sa dette de 9 milliards mercredi, selon des responsables du ministère des Finances tenus à l'anonymat. Elle avait déjà reçu 5,5 milliards du Fonds monétaire international (FMI) la semaine dernière, dans le cadre de l'aide d'urgence.

Ce prêt de 20 milliards d'euros fait partie de l'enveloppe de 110 milliards d'euros sur trois ans débloquée par l'Union européenne (80 milliards) et le FMI pour éviter la faillite de la Grèce et la déstabilisation de toute la zone euro.

Athènes s'était déclaré dans l'incapacité de rembourser sa dette s'il ne recevait pas une aide financière d'urgence.

En Europe, les principaux indices sont en hausse en réponse au rebond des indices nord-américains de lundi et à l'accord intervenu à la réunion de l'Eurogroupe sur le contrôle des politiques budgétaires.

En fin de journée, le CAC à Paris a grimpé de 2,08%, le Footsie à Londres de 0,85% et le DAX à Francfort de 1,47%. À Tokyo, le Nikkei a connu une hausse symbolique de 0,07%.

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