C’est bien simple, l'anxiété est de mise partout en Europe, avec un indice Stoxx des valeurs bancaires européennes en recul de 2,49%. En Suisse, CS a reculé en journée de 3,5%, UBS de 2,5% et Julius Bär de 2,8%. À Paris, la Société Générale et le Crédit Agricole ont perdu quelque 5%, à leur plus bas niveau depuis six mois, et la banque franco-belge Dexia a chuté de 6% franchissant un plus bas depuis un an. En Espagne, Santander a cédé 3%, soit une chute de 10% en cinq séances.
Le hic? Les difficultés apparentes pour mettre en place un second plan de soutien financier à la Grèce, les Européens n'arrivant toujours pas à se mettre d'accord sur la contribution des créanciers privés du pays (banques, compagnies d'assurance et fonds de pension).
«Le plan français de contribution volontaire des créanciers privés ne semble plus être la solution qui a les faveurs des Européens. Une solution allemande de défaut partiel de la Grèce tient maintenant la corde», une hypothèse que redoute les investisseurs et qui fragilise les banques, commentent François Duhen et Benoît Rodriguez, stratégistes au Crédit Mutuel-CIC.
Les dirigeants européens semblaient avoir reporté à septembre toute décision précise sur le second plan grec, mais la pression des marchés les forcent à presser le pas. Ils doivemnt se réunir en urgence aujourd’hui-même à Bruxelles pour tenter de sortir de l'impasse…
Avec AFP.