"Cela créé des opportunités d'achat à bon compte", ce qui explique le rebond des indices dans le vert dans la matinée, mais le marché "ne parviendra pas à reprendre vraiment pied tant que le problème du +mur budgétaire+ ne sera pas résolu", a-t-il ajouté.
Si Démocrates et Républicains ne parviennent pas à un compromis avant la fin de l'année sur le budget, se mettront automatiquement en place dans le pays des coupes budgétaires et des hausses d'impôts qui risquent de faire tomber les Etats-Unis en récession.
Et les indicateurs publiés dans la matinée n'ont pas été de nature à rassurer les investisseurs sur la vigueur de l'économie américaine.
Le département du Travail a notamment annoncé que les nouvelles inscriptions au chômage avaient enregistré leur hausse la plus forte en sept ans après le passage de l'ouragan Sandy sur le nord-est du pays.
Et la banque centrale américaine a indiqué que l'activité manufacturière de la région de New York avait continué de se dégrader pour le quatrième mois d'affilée en novembre, tandis que celle de la région de Philadelphie a rechuté après un mois de hausse.
Les nouvelles en provenance d'Europe n'étaient pas plus réjouissantes. L'office européen de statistiques Eurostat a annoncé que la zone euro était entrée officiellement en récession au troisième trimestre 2012, pour la deuxième fois en trois ans.
"Cela n'a surpris personne mais ça reste une nouvelle marquante qui renforce la perte de confiance des investisseurs", a souligné M. Levy.
Le marché obligataire a terminé sans direction. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans est resté stable par rapport à mercredi à 1,589% et celui à 30 ans a légèrement reculé à 2,724% contre 2,728% la veille.
À Wall Street, Wal-Mart chute de 3,62 % 68,72 $ US. Le plus gros détaillant au monde a indiqué que la saison des Fêtes serait plus concurrentielle.
L’action de Tembec efface 18,47 % de sa valeur à 1,81 $ tandis que la société a augmenté ses pertes.
Avec Les Affaires