"Le fait qu'Apple ait rebondi a eu un fort impact psychologique sur le marché", a renchéri Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.
Apple s'est en effet apprécié de 1,57% à 547,24 dollars, soutenue par un mouvement technique et un net regain d'intérêt des investisseurs qui s'est traduit par un très fort volume d'échanges. Le titre s'était effondré de plus de 6% la veille, sa plus forte baisse en 4 ans.
Wall Street a également profité en partie d'un chiffre meilleur qu'attendu dans le secteur de l'emploi, même si son effet était limité, selon les courtiers de Charles Schwab.
Pour la troisième semaine de suite, les demandes d'allocations de chômage ont reculé fortement fin novembre aux Etats-Unis après leur poussée provoquée par le passage de l'ouragan Sandy sur le Nord-Est du pays.
Ces chiffres ont été étudiés de très près alors que "tous les yeux (étaient) déjà tournés vers le rapport mensuel sur l'emploi américain en novembre qui fera, sans aucun doute, bouger le marché" vendredi, a souligné Tony Venosa, de Schaeffer's Investment Research.
Des inquiétudes au sujet de la croissance européenne ont toutefois limité le rebond du marché, après l'annonce par la Banque centrale européenne (BCE) d'une révision à la baisse de ses prévisions d'activité pour 2012 et 2013. Elle prévoit désormais une contraction du PIB de la zone euro de 0,3% en 2013, alors qu'en septembre elle tablait encore sur une croissance de 0,5%.
Le marché obligataire a terminé en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a baissé à 1,581% contre 1,591% mercredi, et celui à 30 ans à 2,765% contre 2,779% la veille.