Les Bourses nord-américaines sont restées au neutre aujourd’hui dans l’attente des statistiques mensuelles sur l’emploi aux Etats-Unis.
Toronto a reculé, mais de manière quasi imperceptible, perdant tout juste six points, ou 0,05 %. L’indice S&P/TSX a fini la journée à 12 151 points.
Loblaw a attiré l’attention aujourd’hui en annonçant l’essaimage de son parc immobilier pour créer une fiducie de revenu immobilière. Le but de la manœuvre est de mettre en valeur les millions de pieds carrés de l’entreprise répartis dans ses supermarchés, ses centres de distribution et ses bureaux corporatifs. L’opération a été saluée par les investisseurs, l’action s’appréciant de 13,69 % pour terminer la journée à 38,20 $
À Wall Street, la séance a terminé en légère hausse, profitant d'un net rebond d'Apple et d'un bon indicateur américain: le Dow Jones a avancé de 0,30% et le Nasdaq de 0,52%.
Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average s'est apprécié de 39,55 points à 13 074,04 points, et le Nasdaq, de 15,57 points à 2.989,27 points.
L'indice élargi Standard and Poor's 500 a avancé de 0,33% (+4,66 points) à 1.413,94 points.
Hésitants à l'ouverture, les indices de la place new-yorkaise sont passés plus fermement en territoire positif dans le sillage des bourses européennes, la Bourse de Paris ayant terminé à son plus haut niveau de l'année, et son homologue de Francfort affichant sa meilleure performance depuis janvier 2008.
D'autre part, "le retournement de l'action Apple joue un rôle clé" dans le regain d'optimisme des courtiers jeudi, a noté Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.
"Le fait qu'Apple ait rebondi a eu un fort impact psychologique sur le marché", a renchéri Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.
Apple s'est en effet apprécié de 1,57% à 547,24 dollars, soutenue par un mouvement technique et un net regain d'intérêt des investisseurs qui s'est traduit par un très fort volume d'échanges. Le titre s'était effondré de plus de 6% la veille, sa plus forte baisse en 4 ans.
Wall Street a également profité en partie d'un chiffre meilleur qu'attendu dans le secteur de l'emploi, même si son effet était limité, selon les courtiers de Charles Schwab.
Pour la troisième semaine de suite, les demandes d'allocations de chômage ont reculé fortement fin novembre aux Etats-Unis après leur poussée provoquée par le passage de l'ouragan Sandy sur le Nord-Est du pays.
Ces chiffres ont été étudiés de très près alors que "tous les yeux (étaient) déjà tournés vers le rapport mensuel sur l'emploi américain en novembre qui fera, sans aucun doute, bouger le marché" vendredi, a souligné Tony Venosa, de Schaeffer's Investment Research.
Des inquiétudes au sujet de la croissance européenne ont toutefois limité le rebond du marché, après l'annonce par la Banque centrale européenne (BCE) d'une révision à la baisse de ses prévisions d'activité pour 2012 et 2013. Elle prévoit désormais une contraction du PIB de la zone euro de 0,3% en 2013, alors qu'en septembre elle tablait encore sur une croissance de 0,5%.
Le marché obligataire a terminé en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a baissé à 1,581% contre 1,591% mercredi, et celui à 30 ans à 2,765% contre 2,779% la veille.