Les investisseurs semblent attendre davantage d’indices quant au fait que la reprise économique a repris du mieux. Photo Bloomberg
La Bourse de New York a subi encore une fois les contrecoups de nouvelles en provenance de l’Europe ce mardi.
Essentiellement, le secteur financier et les banques a mal réagi aux derniers développements au sujet des teste de solidités des banques effectués pendant l’été sur le vieux continent.
Au Canada, la spéculation entourant une possible hausse du taux directeur de la Banque du Canada demain a également nuit aux grandes banques.
Cependant, la montée du prix de l’or a insufflé de l’énergie aux sociétés aurifères, qui ont ralenti le déclin de la Bourse de Toronto par rapport à New York.
Le repli d’aujourd’hui a mis fin à la plus longue ascension que Wall Street avait connu depuis juillet, et que Bay Street avait engrangé depuis février.
Le S&P/TSX a reculé de 42,94 points à Toronto, ou 0,4 %, à 12 101,98 points. Le Dow Jones à New York a perdu de son côté 106,71 points, ou 1 %, à 10 341,22 points.
Le S&P 500 a lâché 12,65 points, ou 1,5 %, à 1 091,86 points, et le Nasdaq a tombé de 24,86 points, ou 1,1 %, à 2 208,89 points.
Le baril de pétrole a chute de 0,51 $ US, à 74,09 $ US, mais a trébuché de plus de 2 % plus tôt en séance, avec la fin de la saison estivale qui provoque une baisse de la demande de carburant.
Pendant ce temps, l’once d’or s’est apprécié de 8,20 $ US, ou 0,6 %, à 1 259,30 $ US.
Le dollar canadien a baissé de 0,77 cent US, ou 0,8 %, à 95,43 cents US.
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« Si vous voulez voir les marchés remonter davantage, les investisseurs devront voir avant tout un ensemble de données suggérant que nous sommes en train d’éviter une récession à double creux », a affirmé Quincy Krosby, stratège en chef des marchés pour Prudential Financial Inc. à Newark, au New Jersey.
Du côté de l’Europe, de nouvelles sources d’inquiétudes ont surgi ce matin. En effet, les tests de solidité des banques, effectués plus tôt cet été, ont sous-estimé la quantité de dette souveraine détenue par certaines d’entre elles selon ce que rapporte le Wall Street Journal ce matin.
De plus, l’Allemagne vient de publier des données décevantes quant à son secteur manufacturier, indiquant que la reprise se refroidit pour le moteur de l’économie européenne.
Avec Marketwatch, le Globe and Mail et Bloomberg.
