De fait, "les prix du brut et des produits pétroliers devraient rester dominés par la volatilité car l'environnement géopolitique reste extrêmement nerveux", soulignait M. Hufton, notant que "les risques d'une frappe israélienne sur l'Iran semblent aller crescendo".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué lundi au président américain Barack Obama qu'Israël resterait "maître de son destin" face à la menace posée selon lui par le programme nucléaire développé par Téhéran, soupçonné par les pays occidentaux d'avoir des visées militaires.
M. Obama a de son côté estimé qu'une solution diplomatique était encore possible avec l'Iran, mais que "toutes les options" devaient rester sur la table.
Les prix du baril sont par ailleurs toujours tirés vers le haut par la mise en place progressive d'ici à juillet de l'embargo décidé en janvier par l'Union européenne (UE) sur le pétrole iranien, qui oblige les pays européens à chercher des sources d'approvisionnement alternatives, ce qui attise les tensions sur l'offre mondiale de brut.