"A peine bouclé le plan de sauvetage des banques espagnoles, on est maintenant confronté aux problèmes des régions espagnoles avec Valence qui a demandé un soutien financier et d'autres régions risquent de suivre (...) Cela n'en finit pas et le marché est totalement accablé", a expliqué Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities.
Les taux d'emprunt à 10 ans de Madrid ont atteint dans la matinée 7,5% (contre 7,226% vendredi en clôture), signant un nouveau plus haut depuis la création de la zone euro en 1999, avant de redescendre légèrement.
Ces taux sont jugés insoutenables sur la durée pour l'Espagne.
Les opérateurs se demandent si le pays ne sera pas contraint de demander une aide globale et pas seulement pour ses banques, même si le ministre espagnol de l'Economie, Luis de Guindos, a de nouveau écarté lundi un plan de sauvetage pour le pays.
De surcroît, la Banque d'Espagne a annoncé lundi une aggravation du recul du Produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre (-0,4%), après -0,3% au premier trimestre, éloignant la perspective d'une sortie du pays de la récession.