Au-delà des préoccupations macroéconomiques, l'attention du marché se tournera aussi la semaine prochaine vers la saison des résultats d'entreprises pour le deuxième trimestre, dont Alcoa devait donner le coup d'envoi lundi, suivi vendredi des banques Wells Fargo et de JPMorgan Chase.
«On s'attend à une amélioration des performances des entreprises américaines», a prévu David Levy, de Kenjol Capital Management, selon qui «cela devrait permettre aux indices de poursuivre leur hausse, sauf événements géopolitiques de grande ampleur ou hausse incontrôlable des taux d'intérêt».
Pour l'instant, selon lui, bien que l'escalade des tensions en Egypte inquiète et fasse flamber les prix du pétrole, «on ne s'attend pas non plus à ce que le renversement» du président élu Mohamed Morsi «provoque un écroulement de l'économie mondiale».
En résumé, pour Bud Kasper, du Barber Financial Group, en comparaison avec les autres marchés (émergents, obligataires, or), «le marché américain des actions est actuellement l'un de ceux où il est le plus sensé d'avoir un peu d'exposition en ce moment».