Bourses: l'Italie inquiète

Publié le 09/11/2011 à 12:13, mis à jour le 09/11/2011 à 13:27

Bourses: l'Italie inquiète

Publié le 09/11/2011 à 12:13, mis à jour le 09/11/2011 à 13:27

Par AFP

[Photo : Bloomberg]

Les Bourses européennes ont terminé dans le rouge mercredi, l'annonce du départ prochain du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi ne parvenant pas à apaiser les craintes des investisseurs quant à la situation de ce pays très fortement endetté.

A la clôture, Paris a perdu 2,17%, Francfort 2,21%, Londres 1,92%, Madrid 2,09% et Athènes 1,61%. Milan a chuté de 3,78%.

Les taux des obligations italiennes à 10 ans ont franchi la barre des 7%. Un tel niveau est jugé insoutenable sur la durée étant donné la taille colossale de la dette italienne (1.900 milliards d'euros, 120% du PIB). Les économistes craignent que l'Italie ne réussisse plus à refinancer sa dette, ce qui serait un point de "non-retour".

Sous tension, Wall Street évoluait également en baisse, le Dow Jones perdant 1,73% à midi.

Et une éventuelle contagion de la crise de la dette à l'Italie, troisième économie de la zone euro, mettrait à genoux l'ensemble de la zone.

"L'Italie ne sera pas à l'abri des marchés obligataires tant qu'un gouvernement solide et stable n'aura pas mis en oeuvre les mesures d'austérité et fait des réformes avec un leadership fort et crédible", affirme Jan Randolph, analyste chez IHS Global Insight.

"La question maintenant est de savoir combien de temps vont prendre les partis italiens pour s’accorder et rassurer les créanciers et les partenaires du pays", ont jugé les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.

Le président italien Giorgio Napolitano a tenté d'apaiser les inquiétudes: les mesures promises à l'Union européenne seront "approuvées d'ici quelques jours", a-t-il annoncé, précisant avoir obtenu l'accord des présidents des deux chambres du Parlement et des groupes parlementaires.

Un apaisement des doutes sur l'Italie est d'autant plus nécessaire que "les Européens temporisent et hésitent sur la mise en oeuvre des accords du 27 octobre", destinés à sauver la zone euro, estiment les analystes du Crédit Mutuel-CIC.

La situation de la Péninsule a en partie éclipsé le sort de la Grèce dans l'esprit des investisseurs alors que le pays attendait toujours le nom de son nouveau Premier ministre qui dirigera un gouvernement de coalition.

En fin d'après-midi, le Premier ministre Georges Papandréou a officiellement annoncé sa démission et adressé tous ses "voeux de réussite au nouveau Premier ministre", sans citer aucun nom.

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