Alors que la banque centrale américaine continue de mener une politique monétaire très accomodante, "les investisseurs qui étaient restés jusque là en retrait, craignant les risques liés aux débats politiques à Washington sur le budget ou le plafond de la dette, reviennent sur le marché", a-t-il expliqué.
"Cela permet au S&P d'enregistrer sa plus longue série de séances à la hausse depuis 2004", a-t-il noté.
Dans ce contexte, les investisseurs ne veulent en effet pas risquer de passer à côté de profits et injectent de façon continue sur le marché de l'argent encore frais en ce début d'année, a remarqué Michael Gayed, de Pension Partners.
Les courtiers ont été confortés dans leur sentiment par la publication vendredi de "résultats d'entreprises meilleurs que prévu", à l'instar de ceux du fabricant de produits d'hygiène et de cosmétique Procter and Gamble ou de la chaîne de café américain Starbucks, ont remarqué les analystes de Charles Schwab.
La hausse supérieure aux prévisions de l'indice Ifo, qui mesure la confiance des entrepreneurs allemands, "apporte aussi son soutien au marché, éclipsant une contraction plus forte qu'attendu du produit intérieur brut du Royaume-Uni et une baisse surprise des ventes de maisons neuves aux Etats-Unis", ont-ils ajouté.
Si ces dernières ont progressé sur l'ensemble de l'année 2012 de 19,9%, elles ont de fait chuté en décembre alors que les analystes tablaient sur une hausse.
Le marché obligataire a terminé en nette baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 1,947% contre 1,844% jeudi soir et celui à 30 ans à 3,133% contre 3,039%.