(Illustration: Camille Charbonneau)

La Bourse de Toronto a affiché un léger gain, jeudi, malgré la faiblesse du secteur énergétique. Les marchés américains, pour leur part, ont terminé la journée en ordre dispersé.

Après un mauvais départ cette année, les marchés ont commencé à se stabiliser, constate Greg Taylor, directeur des investissements chez Purpose Investments. «Ça ressemble plus à une journée sans éclat, avec une tentative de stabilisation par rapport à la faiblesse initiale que nous avions au début de la semaine.»

M. Taylor ne voit pas la faiblesse des derniers jours comme une surprise, après que Wall Street a connu neuf semaines consécutives de gains. «Nous avons terminé l’année sur une très bonne lancée», souligne-t-il, alors que les investisseurs semblaient plus réceptifs à l’idée qu’un atterrissage en douceur était à portée de main.

«Nous avons terminé l’année sur une bonne note, et c’est généralement une situation périlleuse pour la première partie du mois de janvier.»

Cette semaine, les taux obligataires ont commencé à augmenter, souligne M. Taylor, ce qui contredit un peu l’idée d’une éventuelle réduction des taux d’intérêt. Les paris des spéculateurs sur une baisse du taux directeur de la Réserve fédérale américaine en mars ont commencé à s’atténuer au début de cette année, «ce qui est probablement sain», estime-t-il. «On s’est peut-être emballé un peu trop tôt.»

La Réserve fédérale américaine a indiqué qu’elle prévoyait commencer à réduire ses taux à un moment donné cette année, avec la modération de l’inflation.

Les nouvelles données sur l’emploi seront publiées des deux côtés de la frontière vendredi, puis la saison des résultats aux États-Unis commencera la semaine prochaine. À l’approche de 2024, l’économie canadienne continue d’être plus faible que l’économie américaine, ce qui sera «quelque chose à surveiller», juge M. Taylor.

Il pense qu’à mesure que l’année avance, les investisseurs pourront enfin détourner quelque peu leur attention de la politique monétaire et de l’environnement macroéconomique, et se concentrer sur les entreprises et leurs bénéfices. «Je pense que l’objectif de tout un chacun cette année est de porter son attention sur autre chose que sur les banques centrales», tranche M. Taylor.

Voici les gagnants et les perdants du 4 janvier 2024:

Seulement les titres d’une valeur supérieure à 1$ sont considérés dans le classement des Gagnants/Perdants.

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