Bourse: les indices bondissent avec la hausse du pétrole

Publié le 02/02/2015 à 13:50, mis à jour le 02/02/2015 à 17:10

Bourse: les indices bondissent avec la hausse du pétrole

Publié le 02/02/2015 à 13:50, mis à jour le 02/02/2015 à 17:10

Par AFP

Photo Bloomberg.

MISE À JOUR. Wall Street a rebondi lundi après une séance en dents de scie, voyant avec soulagement les prix du pétrole se stabiliser même si des indicateurs américains l'ont déçue. À Toronto, la remontée du pétrole a donné un élan à la Bourse et au dollar canadien.

À Toronto, l'indice S&P/TSX a terminé la journée sur un bond de 226,99 points, ou 1,55%, à 14 900,47 points. Le dollar canadien a clôturé à 79,51 cents US, en hausse de 0,84 cent US.

Parmi les titres en action, Saputo (Tor., SAP) a frisé un sommet en 52 semaines, gagnant 2% avant la publication de ses résultats trimestriels. Idem pour Gildan (Tor., GIL), qui se hisse à un plus haut annuel même si ses prochains résultats seront faibles. Lisez Sur LesAffaires.com cette semaine pour notre aperçu hebdomadaire des résultats.

Selon des résultats définitifs, l'indice élargi S&P 500, le plus surveillé par les investisseurs, s'est adjugé 1,30%, soit 25,86 points, à 2 020,85 points.

L'indice Dow Jones a grimpé de 196,09 points, ou 1,14%, à 17 361,04 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 41,45 points, ou 0,89%, à 4 676,69 points.

Les indices new-yorkais, en hausse à l'ouverture, se sont fortement repliés avant de rebondir nettement, le Dow Jones enregistrant un écart de jusqu'à quelque 330 points sur la séance.

«C'est un marché très vulnérable, complètement dominé par les 'traders'», a commenté Michael James, de Wedbush Securities.

Deux forces contraires ont pesé sur les échanges: des indicateurs américains décevants et un rebond quasi inespéré des prix du brut, qui montraient des signes de stabilisation après avoir connu une déroute magistrale depuis l'été, avec quelque 60% de perte de valeur. Le WTI et le Brent, les références américaine et londonienne du brut, ont gagné quelque 3% lundi. 

«Même si les chiffres ISM ont provoqué une chute, ce sont les cours du brut qui ont dominé et l'ont emporté», a jugé Art Hogan, de Wunderlich Securities. 

L'activité manufacturière américaine pour le mois de janvier a en effet ralenti plus que prévu, selon un indice de l'association professionnelle ISM.

«On sait que le marché ne se stabilisera pas tant que l'énergie de ne stabilisera pas», a insisté Gregori Volokhine, de Meeschaert New York. «Car un pétrole qui baisse, c'est déflationniste» et ce n'est bon ni pour l'emploi, ni pour les salaires.

Plombée par la déroute du marché pétrolier, l'inflation sur un an a ralenti en décembre, chutant à son plus bas niveau depuis octobre 2009.

Les investisseurs ont aussi suivi attentivement une allocution du président américain Barack Obama qui a dévoilé le budget 2016, incluant une réforme fiscale qui inciterait les entreprises à rapatrier aux États-Unis leurs bénéfices, avec une taxe ponctuelle de 14%. 

Ce serait une mesure qui, si elle passait, «signifierait de l'argent frais pour l'économie américaine», ce qui serait bien perçu à Wall Street, a noté M. Volokhine. D'autant que «l'on ne s'attend pas à un blocage des républicains», qui dominent le Congrès et pourraient discuter sur le niveau d'imposition mais pas sur le principe.

Le marché obligataire est reparti en baisse après une progression historique la semaine dernière. En fin d'après-midi, le rendement des bons du Trésor à 10 ans montait à 1,676% contre 1,644% vendredi soir, et celui à trente ans à 2,255% contre 2,225% à la précédente clôture.

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