L’élection d’un gouvernement libéral majoritaire n’a pas réussi à galvaniser la Bourse de Toronto tandis que New York, en plein milieu de la saison des résultats, cherchait des nouvelles auxquelles s’accrocher.

À Toronto, le S&P/TSX a gagné de 83 points, ou de 0,61%, à 13 841 points.

Le dollar canadien s'échangeait à 77,1 cents US, une très légère hausse par rapport à la fermeture hier.

À New York, le S&P 500 est demeuré stable à 2 030 points.

Le Dow Jones a perdu de 13 points, ou de 0,08%, à 17 217 points.

Le Nasdaq a avancé de 24,5 points, ou 0,5%, à 4 880 points.

Sur le plan des secteurs à Toronto, l'énergie et les matières de base on alimenté le TSX, avec des hausses respectives de 1,26% et 3,22%.

La saison des résultats d'entreprises pour le troisième trimestre bat son plein, et le marché devrait connaître d'ici à la fin de la semaine la performance de plus de la moitié des valeurs composant le S&P 500.

Du côté des statistiques économiques, les mises en chantier, qui ont affiché un rebond inattendu en septembre, représentent une bonne surprise, un peu assombrie toutefois par le recul des permis de construire, dont le nombre a baissé contre toute attente.

Parmi les résultats pesant sur la cote mardi, il semblait que les bonnes nouvelles ne parvenaient pas totalement à équilibrer les mauvaises.

"La tendance c'est que les grosses capitalisations souffrent du bouleversement" du climat des affaires, "c'est l'histoire d'IBM qui est trop lent à s'adapter", a noté Art Hogan, chez Wunderlich Securities.

Le géant centenaire de l'informatique a annoncé lundi soir le quatorzième recul d'affilée de son chiffre d'affaires et il a abaissé ses prévisions, ce qui était lourdement sanctionné par le marché: le titre a perdu 5,75% à 140,64 dollars.

Cette contre-performance pesait sur l'ensemble de la cote puisqu'il s'agit d'une valeur de l'indice Dow Jones, mais était rattrapée par le succès revendiqué par d'autres valeurs de l'indice vedette, comme le conglomérat United Technologies, qui a fait mieux que prévu (+3,88% à 95,62 dollars).

"C'est la tendance: si vous surpassez les attentes on vous récompense vraiment, et si vous décevez on vous punit sévèrement", a expliqué M. Hogan.

Le marché obligataire était en léger reflux. Le rendement des bons du Trésor à dix ans progressait à 2,072%, contre 2,021% lundi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,917% contre 2,881% auparavant.