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Aussi souhaité soit-il par les investisseurs, ce n’est pas ce matin qu’un rebond boursier se réalisera sur les marchés nord-américains, au lendemain d’une séance désastreuse au cours de laquelle les indices new-yorkais ont décliné d’entre -3,7% et -5,2%.
Quinze minutes après l’ouverture, l’ensemble des principaux indices de de New York et de Toronto reculaient. Sur Wall Street, le S&P 500 chutait de 0,62%, le Dow tombait de 1,05% et le Nasdaq déclinait de 0,26%. Au nord de la frontière, sur Bay Sreet, le S&P/TSX retraitait de 0,30%.
Plus tôt aujourd'hui, les craintes d'une nouvelle récession pour les principales économies de la planète ont inscrit du rouge partout sur les tableaux indicateurs des marchés mondiaux. Les indices en Europe se rapprochent même d'un creux inégalé en deux ans.
Avec un peu plus de deux heures de la clôture, la Bourse de Francfort affiche la plus importante perte avec une décote de -3,4 %. Pendant ce temps, la Bourse de Londres chute de -1,14% et le CAC 40 de la Bourse de Paris recule de -2,12 %.
En Asie, où les parquets sont déjà fermés, Tokyo a dégringolé de -2,45 % et Hong Kong a trébuché de -3,08 %
En plus des angoisses concernant la croissance économique du globe, les investisseurs se demandent si les autorités trouveront des solutions suffisantes à la crise de la dette dans la zone euro. Par ailleurs, les banques accusent durement le coup, avec en prime la peur que le financement entre institutions financières se resserre. Hier, Londres a encaissé sa perte la plus importante en trois ans.
