Wall Street termine en baisse, assommée par la posture offensive de la Fed

Publié le 20/09/2023 à 09:56, mis à jour le 20/09/2023 à 17:28

Wall Street termine en baisse, assommée par la posture offensive de la Fed

Publié le 20/09/2023 à 09:56, mis à jour le 20/09/2023 à 17:28

(Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en nette baisse mercredi, glacée par la communication offensive de la banque centrale américaine (Fed), qui voit son taux directeur rester à un niveau très élevé pour longtemps.

La Bourse de Toronto a clôturé mercredi en légère baisse, les faiblesses des secteurs de l'énergie et des métaux pour batteries ayant eu le dessus sur la vigueur d'autres groupes.


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Les indices boursiers à la fermeture

À Toronto, le S&P/TSX perdait 4,20 points (-0,02%) à 20 214,69 points.

À New York, le S&P 500 baissait de 41,75 points (-0,94%) à 4402,20 points.

Le Nasdaq perdait 209,06 points (-1,53%) à 13 469,13 points.

Le DOW chutait de 76,85 points (-0,22%) à 34 440,88 points.

Le huard est à l'équilibre 0,00$US (0,02%) à 0,743$US.

Le pétrole perdait 0,82$US (-0,91%) à 89,66$US.

L’or haussait de 13,40$US (+0,69%) à 1967,10$US.

Le bitcoin perdait 280,00$US (-1,03%) à 26 990,65$US.

 

Le contexte

La place new-yorkaise a été sonnée par le message de la Fed, qui a laissé inchangé son taux directeur, mais a clairement indiqué qu’elle restait en position de combat contre l’inflation.

Elle «a planté le décor pour une nouvelle hausse de taux en 2023 et ses projections ne montrent plus que deux baisses en 2024, contre quatre auparavant», a expliqué Art Hogan, de B. Riley Wealth Management, signe que les taux vont rester très élevés plus longtemps.

La Réserve fédérale «a été un peu plus agressive que ne le prévoyaient les gens», a abondé Rusty Vanneman, d’Orion Advisor Solutions. «Et cela a fait piquer le marché.»

Dans la foulée, les taux obligataires se sont encore tendus. Le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans a grimpé à 4,39%, un sommet depuis novembre 2007. Quant à son équivalent à 2 ans, plus réactif aux anticipations de politique monétaire, il a décollé jusqu’à 5,17%, au plus haut depuis 17 ans.

«On est parti pour une fin d’année en dents de scie à mesure que (les opérateurs) digèrent des projections qui sont moins favorables que prévu pour les actifs de croissance qui ont tiré le marché en 2023», a commenté Alex McGrath, de NorthEnd Private Wealth.

L’analyste faisait principalement référence aux capitalisations géantes du secteur technologique, qui ont dopé Wall Street depuis janvier. Mercredi, elles ont mal encaissé le message de la Fed, à l’image de Nvidia (NVDA, -2,94%), Microsoft (MSFT, -2,40%) ou Alphabet (GOOGL, -3,05%), maison mère de Google.

Également membre de l’univers tech, le spécialiste du marketing numérique Klaviyo (KVYO) a échappé à la bourrasque pour sa première journée de cotation.

Le groupe de Boston est parvenu à terminer en progression de 9,20% et est désormais valorisé 10,1 milliards de dollars américains G$ US) environ, en tenant compte des titres et stock-options attribués aux salariés et aux dirigeants.

Le marché des entrées en Bourse reste convalescent, comme l’ont montré le contrecoup dont a fait l’objet Instacart (CART, -10,68%), au lendemain de son premier galop à Wall Street.

Arrivé en Bourse jeudi, le concepteur de microprocesseurs Arm (ARM) a, lui, enchaîné une quatrième séance de baisse consécutive (-4,10%), après le bond de sa première séance (+24,69%).

Depuis cette première journée de cotation, le groupe britannique a perdu quelque 11 G$ US de valorisation boursière.

Le réseau social Pinterest (PINS) a été recherché (+3,09%), au lendemain d’une journée investisseurs qui a vu le groupe de San Francisco anticiper une accélération de sa croissance et une amélioration de ses marges.

Avec la poursuite de la grève dans le secteur automobile, qui dure désormais depuis cinq jours, sans avancée majeure, les constructeurs Ford (F, -1,59%) et General Motors (GM, -2,24%) ont été pris pour cible. Disposant de stocks plus élevés, ce qui lui permet de faire mieux face aux conséquences de l’arrêt de sites de production, Stellantis (STLA) a tiré son épingle du jeu (+1,71%).

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