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Les Bourses nord-américaines perdent de leur élan à l'ouverture jeudi, hésitant à poursuivre sur sa lancée après quatre séances consécutives de hausse, dans le sillage d'indicateurs en demi-teinte
À Toronto, le S&P/TSX cède 94 points ou 0,65% à 14364. À New York, le S&P 500 perd 2 points ou 0,12% à 1888, le Dow Jones, perd 16 points ou 0,10% à 16557 et le Nasdaq, 16 points ou 0,4% à 4259.,
Le Dow Jones, l'indice vedette de Wall Street, avait frôlé un sommet historique mercredi en terminant à 16.573,00 points (+0,24%) tandis que l'indice élargi S&P 500 était, lui, parvenu à battre un nouveau record en clôturant à 1.890,90 points (+0,29%). Le Nasdaq avait gagné 0,20% à 4.276,45 points.
Parmi les titres canadiens en action, Reitmans gagne 0,28$ ou 4,7% à 6,24$, même si le détaillant a dévoilé une perte deux fois plus élevée que l'an dernier.
En revanche, La Baie se fait punir de 5% à 17,80$, après avoir dévoilé des résultats décevants.
A la veille du très attendu rapport mensuel sur l'emploi américain, le département du Travail a diffusé jeudi des chiffres a priori peu encourageants: les inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis ont augmenté davantage que prévu pour la semaine close le 29 mars, en s'établissant à 326.000.
Les analystes tablaient, dans leur prévision médiane, sur une progression plus modeste à 320.000.
Mais "ce niveau reste cohérent avec une amélioration modérée de l'emploi", remarquaient les analystes de Briefing.com. "Dans son ensemble, le marché du travail reste fragile mais les niveaux d'embauche augmentent progressivement et le taux de chômage baisse lentement".
Les autorités américaines ont aussi indiqué que le déficit commercial des États-unis s'était nettement aggravé en février du fait de l'effet conjugué d'une hausse des importations et d'une baisse des exportations.
L'activité dans les services aux États-Unis a par ailleurs progressé un peu moins qu'espéré en mars, selon l'indice des directeurs d'achats de l'association professionnelle ISM.
Sur le front des valeurs, la séance est marquée par la création d'une classe d'actions supplémentaires par Google, qui se traduit par la présence dans l'indice S&P 500 de 501 valeurs.
Les actions existantes dites de classe A, avaient clôturé mercredi à 1.135,10 dollars. Nommées GOOGL après l'opération, elles progressaient de 3,32% à 586,41 dollars jeudi matin. Celles de classe C, nommées GOOG et les plus échangées en début de séance, avançaient de 3,00% à 584,03 dollars.
La banque Citigroup baissait de 1,24% à 47,64 dollars. Selon le New York Times, les autorités américaines ont ouvert une enquête pour fraude sur la filiale mexicaine de l'établissement.
L'action du libraire américain Barnes & Noble chutait de 9,77% à 19,95 dollars après l'annonce du retrait d'un gros investisseur, Liberty Media.
La société de services et logiciels informatiques Juniper Networks, qui a annoncé la suppression de 6% de ses effectifs dans le monde, augmentait de 1,90% à 26,85 dollars.
Dans le secteur des biotechnologies, Gilead Sciences perdait 0,83% à 73,34 dollars. La société a fait part du succès d'essais de phase 3 sur un de ses médicaments destinés à traiter l'hépatite.
Le marché obligataire évoluait en hausse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,793% contre 2,803% mercredi soir, et celui à 30 ans à 3,629% contre 3,649% à la précédente clôture.
