Les investisseurs se sony montrés prudents à la veille d’un discours du patron de la Fed et après un indicateur américain décevant. (Photo: Getty Images)
Les Bourses de Tokyo et Hong Kong ont stagné mercredi, tandis que les places de Chine continentale ont nettement reculé, les investisseurs s’étant montrés prudents à la veille d’un discours du patron de la Fed et après un indicateur américain décevant.
Wall Street préparait une ouverture sans direction claire. Selon les contrats à terme des indices, le S&P 500 gagnait 1 point, ou 0,03 %, à 3 444 points, le Dow Jones reculait de 29 points, ou 0,10 %, à 28 164 points, et le Nasdaq s’appréciait de 18 points, ou de 0,15 %, à 11 744 points.
En Europe, vers la moitié de l’exercice, les marchés évoluaient en légère hausse. Le CAC 40 de la Bourse de Paris avançait de 0,28 %, à 5 022 points, le FTSE 100 de Londres montait de 0,09 %, à 6 037 points, et à Francfort, le DAX haussait de 0,47 %, à 13 122 points.
À Tokyo l’indice vedette Nikkei, qui s’était apprécié de 1,35 % mardi et qui restait sur trois séances de hausse d’affilée, a terminé proche de l’équilibre (-0,03 % à 23 291 points), comme l’indice élargi Topix (-0,05 % à 1 625 points).
Les investisseurs ont préféré jouer la prudence avant Jackson Hole, a souligné Okasan Securities dans une note. Un indicateur de confiance des consommateurs américains en août a aussi déçu les marchés asiatiques.
Le président de la Fed, Jerome Powell, doit s’exprimer jeudi lors de ce symposium annuel, quelques jours après la publication d’un compte rendu de la dernière réunion de l’institution monétaire qui avait été jugé inquiétant par les marchés financiers.
L’indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong a fini stable également (+0,02 % à 25 492 points), tandis que l’indice composite de Shanghai a cédé 1,3 % à 3 330 points et celui de Shenzhen 1,88 % à 2 238 points.
Des inquiétudes sur l’évolution de la pandémie ont aussi regagné du terrain. « Des deuxième ou troisième vagues du coronavirus représentent toujours une menace très significative pour la reprise économique » dans le monde, a rappelé l’analyste d’AxiCorp Stephen Innes dans une note.
Du côté du pétrole
Après être montés mardi à leur plus haut niveau depuis début mars, les cours du pétrole étaient dans le rouge mercredi vers 08H40 : le prix du baril de brut américain WTI reculait de 0,21% à 43,26 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord baissait de 0,11% à 45,81 dollars.
