Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 30/09/2022 à 08:28, mis à jour le 30/09/2022 à 08:33

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 30/09/2022 à 08:28, mis à jour le 30/09/2022 à 08:33

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses évoluaient légèrement dans le vert vendredi, une inflation plus élevée qu'attendu en zone euro ayant ralenti l'enthousiasme lié à une accalmie sur le marché obligataire et à la volonté de se remettre d'une semaine compliquée.

Les Bourses européennes réduisaient les gains du début de séance. À New York, les contrats à terme des trois principaux indices pointaient vers une ouverture en toute petite hausse.

En Asie, Tokyo a rechuté, dans la foulée des lourdes pertes subies la veille par Wall Street. En Chine, où des chiffres montrent que l'industrie manufacturière et les services ont à nouveau souffert en septembre des confinements liés à la COVID, Shanghai a reculé alors que Hong Kong a gagné du terrain dans les derniers échanges.

 

Les indices boursiers à 08h15

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones augmentaient de 35,00 points (+0,12%) à 29 320,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 montaient de 9,25 points (+0,25%) à 3 663,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq montaient de 27,25 points (+0,24%) à 11 255,50 points.

À Londres, le FTSE 100 haussait de 2,69 points (+0,04%) à 6 884,28 points. À Paris, le CAC 40 progressait de 24,96 points (+0,44%) à 5 701,83 points. À Francfort, le DAX haussait de 23,37 points (+0,20%) à 11 998,92 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a lâché 484,84 points (-1,83%) à 25 937,21 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a gagné 56,96 points (+0,33%) à 17 222,83 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain diminuait de 0,20 $ US (-0,25%) à 81,03 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord retraitait de 0,02 $ US (-0,02%) à 88,47 $ US.

 

Le contexte

Ce léger rebond des indices s'effectue après des baisses notables enregistrées depuis le début de la semaine.

Les taux d'emprunt des États reculaient, après être grimpés à des sommets ces derniers jours. Le taux allemand à dix ans valait 2,07% contre 2,17% jeudi.

La hausse des prix en zone euro a battu un nouveau record en septembre, à 10% sur un an, et s'est révélée supérieure aux prévisions des analystes, tirée par les tarifs de l'énergie, mais aussi par ceux de l'alimentation.

En réaction, l'euro reculait de 0,70% face au dollar américain à 0,9747 $ US.

Pour tenter d'enrayer le phénomène de l'inflation, la Banque centrale européenne (BCE) avait relevé en septembre ses taux directeurs de 0,75 point de pourcentage, après +0,50 point en juillet, et la présidente de la BCE, Christine Lagarde, avait prévenu lundi qu'elle relèverait encore ses taux au cours des prochains mois.

«Les marchés évaluent toujours à plus de 70% la probabilité d'une hausse des taux de la BCE de 75 points de base le mois prochain, avec une faible probabilité de 1%», rapporte Craig Erlam, analyste d'Oanda.

L'attention des investisseurs se tourne désormais vers la publication d'un indice de hausse des prix PCE pour août aux États-Unis, également très attendu, dans un contexte de craintes récessionnistes alimentées par les hausses de taux des banques centrales. 

Concernant la Banque d'Angleterre (BoE), «les investisseurs s'attendent désormais à une hausse de 125 à 150 points de base lors de la prochaine réunion», prévient Ipek Ozkardeskaya, analyste chez SwissQuote. 

Les investisseurs voient d'un mauvais œil son intervention pour stabiliser le marché obligataire en rachetant de la dette britannique et s'attendent à un retour de bâton.

La livre sterling qui avait souffert depuis quelques jours, touchant un plus bas à 1,0350 $ US lundi, ne parvenait pas à se stabiliser. La monnaie britannique tombait de 0,75% face au billet vert, à 1,1035 $ US vers 7h50.

Le géant américain des articles de sports Nike (NKE) a présenté jeudi des résultats trimestriels meilleurs qu'attendu, mais ses marges sont érodées par les coûts logistiques, les opérations de promotion destinées à réduire ses stocks et les effets de change.

Son action chutait de plus de 10% dans les échanges électroniques d'avant séance. Adidas (ADS.DE, -5,43%), Puma (PUM.SG, -6,37%) et JD Sports Fashion (JD.L, -0,90%) reculaient dans la foulée.

Les prix du pétrole se stabilisaient vers 7h45.

Le prix du contrat européen de référence du gaz naturel restait autour des 200 euros le mégawattheure (+4,97% à 197 euros, vers 7h45) depuis les fuites constatées sur les gazoducs Nord Stream et qualifiées de sabotage par l'Union européenne.

Les ministres européens de l'Énergie ont trouvé un accord vendredi sur des mesures d'urgence pour aider ménages et entreprises de l'UE face à l'explosion des factures. 

Ces mesures consistent à récupérer une partie des «superprofits» des producteurs d'énergie pour les redistribuer au consommateur, et à réduire la demande d'électricité aux heures de pointe.

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