Le secteur du luxe, poids lourd à Paris comme en Europe, reculait après les résultats du leader mondial LVMH. (Photo: 123RF)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales reculaient mercredi face à des résultats d’entreprises accueillis de manière mitigée, de LVMH à Microsoft, et avant la décision de la banque centrale américaine.

Les indices boursiers à 8 h15

Les contrats à terme du Dow Jones affichaient un recul de -53,00 points (-0,15%) à 35 551,00 points.

Les contrats à terme du S&P 500 descendaient de -7,00 points (-0,15%) à 4 589,00 points.

Les contrats à terme du Nasdaq reculaient de -48,25 points (-0,31%) à 15 624,75 points.

À Londres, le FTSE 100 retraitait de -47,30 points (-0,61%) à 7 644,50 points.

À Paris, le CAC 40 retraitait de -141,27 points (-1,91%) à 7 274,18 points.

À Francfort, le DAX affichait un recul de -137,23 points (-0,85%) à 16 074,36 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a lâché -14,17 points (-0,04%) à 32 668,34 points.

De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a descendu de -69,26 points (-0,36%) à 19 365,14 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain reculait de -0,81$ US (-1,02%) à 78,82$ US.

Le baril de Brent de la mer du Nord baissait de -0,86$ US (-1,03%) à 82,78$ US.

Le contexte 

L’actualité est dominée dans un premier temps par les résultats d’entreprises, du secteur technologique américain aux banques européennes en passant par le numéro un mondial du luxe LVMH.

Les investisseurs sont aussi concentrés sur les réunions des banques centrales.

La Réserve fédérale (Fed) américaine doit rendre sa décision de politique monétaire à 14h00. Les investisseurs s’attendent à une hausse des taux, après une pause en juin, mais espèrent que ce sera la dernière du cycle commencé en mars 2022.

«Le plus probable est que la politique monétaire restera restrictive» notent les économistes de la Banque Postale AM, le marché estimant peu probable une baisse des taux directeurs d’ici 2024. Toutefois, «la perspective du maintien de la rigueur monétaire ne semble pas altérer l’appétit pour le risque», remarquent-ils.

Jeudi, ce sera au tour de la Banque centrale européenne (BCE) de se réunir.

Une claque pour Snap en Bourse

Snap, maison mère du réseau social Snapchat, a enregistré un nouveau recul de son chiffre d’affaires trimestriel, et s’attend à voir la baisse se poursuivre sur les trois mois suivants. Ce tableau faisait décrocher l’action du groupe de près de 18% dans les échanges entre séances.

Parmi les géants de la tech, Alphabet a ravi les investisseurs, notamment sur la partie cloud. À l’inverse, la croissance un peu plus faible qu’attendu pour Microsoft dans le cloud laissait présager une ouverture en baisse de plus de 3%.

Le luxe souffle

Le secteur du luxe, poids lourd à Paris comme en Europe, reculait après les résultats du leader mondial LVMH.

Si le bénéfice a progressé de 30% au premier semestre, les analystes ont vu dans le repli des ventes aux États-Unis au deuxième trimestre les prémices d’une croissance moins forte.

LVMH reculait de 5,01%, Hermès de 2,57%, Kering de 3,29% à Paris, Burberry de 1,51% à Londres, Moncler de 2,80% à Milan.

Les banques européennes rapportent

La deuxième banque italienne UniCredit (+1,33%) a relevé ses prévisions de résultats.

Santander (+2,42%) et Llyods (-2,91%) ont vu leurs bénéfices trimestriels progresser alors que celui de Deutsche Bank (+2,45%) a baissé.

À Londres, la banque Natwest reculait de 3,62% après la démission de la directrice générale Alison Rose, emportée par la polémique sur la fermeture des comptes de l’europhobe Nigel Farage.

Rolls-Royce vrombit d’avance

Le motoriste britannique Rolls-Royce s’envolait de plus de 20%, porté par l’annonce que ses résultats semestriels, qu’il doit publier la semaine prochaine, seront bien meilleurs qu’attendu.

Le bénéfice d’exploitation sous-jacent (c’est-à-dire hors cessions, acquisitions ou autres éléments exceptionnels) est attendu entre 660 et 680 millions de livres, soit plus du double du consensus des analystes (328 millions), selon l’entreprise.

Du côté des devises

L’euro remontait de 0,16% à 1,1073 dollars.

Le bitcoin baissait de 0,12% à 29 195 dollars.