Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 25/02/2022 à 08:33, mis à jour le 25/02/2022 à 08:38

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 25/02/2022 à 08:33, mis à jour le 25/02/2022 à 08:38

(Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales prolongeaient leur rebond vendredi après les lourdes pertes accumulées depuis le début de semaine, ayant redouté des sanctions économiques plus dures contre la Russie après son invasion de l'Ukraine.

Les places européennes montaient. Après avoir perdu plus de 30% jeudi, la Bourse russe remontait de plus de 10%, mais l'évolution se tassait par rapport au début de séance. 

Wall Street avait lancé la tendance jeudi: malgré une ouverture en nette baisse, les trois indices principaux ont fini en positif. Mais les contrats à terme sur les indices indiquaient une ouverture en baisse.  

En Asie, Tokyo a remonté vendredi, mais son bilan de la semaine reste négatif (-2,4%).

 

Les indices boursiers à 8h28

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones augmentaient de 73,00 points (+0,22%) à 33 229,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 haussaient de 11,50 points (+0,27%) à 4 295,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq montaient de 54,75 points (+0,39%) à 14 021,25 points.

En Europe, les résultats étaient au vert. À Londres, le FTSE 100 progressait de 200,56 points (+2,78%) à 7 407,94 points. À Paris, le CAC 40 affichait une hausse de 169,36 points (+2,60%) à 6 690,41 points. À Francfort, le DAX gagnait 359,20 points (+2,56%) à 14 411,30 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a haussé de 505,68 points (+1,95%) à 26 476,50 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a descendu de 134,38 points (-0,59%) à 22 767,18 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain affichait une hausse de 0,19 $ US (+0,20%) à 93,00 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord lâchait 0,54 $ US (-0,55%) à 98,54 $ US.

 

 

Le contexte

Les forces russes resserraient vendredi leur étau autour de Kiev, avec des combats en cours dans et aux abords de la capitale de l'Ukraine, au deuxième jour d'une invasion que l'armée ukrainienne faisait «tout son possible» pour repousser.

Parmi les raisons expliquant le changement de tendance, «nous pouvons principalement dire que les marchés ont vendu agressivement tôt hier en raison de la peur — la peur des sanctions plutôt qu'une peur pour l'avenir de l'Ukraine. L'absence de sanctions sur le pétrole et le gaz russe et la décision de ne pas exclure le pays du réseau de paiements Swift ont permis au marché de pousser un soupir de soulagement», estime Neil Wilson, de Markets.com.

Toutefois, «il s'agit d'une volatilité élevée qui résulte d'un environnement à haute tension» décrit Ipek Ozkardeskaya, analyste de la banque Swissquote. «La seule certitude est l'incertitude.»

Les cours du pétrole se stabilisaient vendredi, après une hausse fulgurante la veille, ralentis par des sanctions occidentales contre Moscou sans porter pour le moment sur l'approvisionnement russe en énergie.

L'aluminium (+2,20%), le blé (-7,25%) évoluait aussi à de hauts niveaux, restant toutefois loin de leur pic de la veille. 

Le gaz sur le principal marché européen, le TTF néerlandais, évoluait autour de 104 euros, après un pic à 143 euros jeudi vers 9h40, heure du Québec, mais restait en hausse de plus de 20% sur trois jours. 

L'or restait stable par rapport à la clôture de jeudi, à 1 906,90 dollars américains l'once. 

La Russie et l'Ukraine sont des pays essentiels pour l'approvisionnement en pétrole, gaz, blé et autres matières premières cruciales.

«Les prix de l'énergie vont continuer à empêcher les banques centrales de dormir, puisqu'elles ne peuvent rien faire pour résoudre directement les problèmes d'approvisionnement» qui alimentent l'inflation dans les économies occidentales, mentionnent les analystes de Deutsche Bank. La lutte contre la hausse des prix est jugée prioritaire depuis plusieurs semaines par les banques centrales. 

Plombés jeudi, les minières reprenaient des couleurs: Evraz (EVR.L) s'envolait de 18%, Polymetal (POLY.L) 7,44% à Londres, tandis qu'ArcelorMittal (MT.AS) prenait 4,23% à Paris. 

Le rebond des valeurs bancaires russes, laminées jeudi, faisait long feu: Sberbank (SBRCY, -7,83%) et VTB (VTBR.ME, -5,92%) chutaient de nouveau alors que le secteur européen dans l'ensemble récupérait un peu des importantes pertes subies depuis le début de la semaine.

L'euro montait de 0,12% face au dollar à 1,120 8 $ US, après avoir touché un plus bas depuis juin 2020 la veille. 

Le rouble était encore largement au-dessus des 80 $ US, à 83,212 5 $ US. 

Le bitcoin progressait de 1,26%, à 38 890 $ US.

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