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Les marchés asiatiques s'inquiétaient encore mercredi du risque d'une poussée généralisée d'inflation, malgré des propos se voulant rassurants la veille du patron de la Fed, tandis que la place de Hong Kong était plombée par une réforme fiscale.
À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 augmentaient de 7 points, ou de 0,19%, à 3 885 points. Ceux du Dow Jones gagnaient 36 points, ou 0,11%, à 31 528 points, et ceux du Nasdaq avançaient de 20 points, ou de 0,19%, à 13 216 points.
En Europe, les marchés étaient dans le vert à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 s'appréciait de 14 points, ou de 0,23%, à 6 640 points. À Paris, le CAC 40 avançait de 12 points, ou de 0,22%, à 5 779 points. À Francfort, le DAX augmentait de 25 points, ou de 0,18%, à 13 975 points.
De son côté, la Bourse de Tokyo a clôturé en forte baisse mercredi une séance dominée par les inquiétudes d'une poussée de l'inflation aux États-Unis. L'indice vedette Nikkei a lâché 1,61% et l'indice élargi Topix a chuté de 1,82%.
Hong Kong a pâti de l'anonce d'un projet d'augmenter les taxes sur les opérations boursières pour la première fois en près de 30 ans: l'indice composite Hang Seng a plongé de 3,03%.
L'indice composite de Shanghai a perdu 1,99%.
Le contexte
S'ils ont temporairement apaisé les marchés mardi, permettant aux indices américains de rebondir de leurs plus bas et à la flambée des rendements obligataires de ralentir, les propos du président de la Fed, Jerome Powell, n'ont visiblement pas suffi à évacuer les craintes d'un retour en force de l'inflation.
Ce mercredi, les taux d'emprunt à dix ans se stabilisaient en zone euro tandis que le bon du Trésor américain de même échéance repartait à la hausse, évoluant autour de 1,36%.
Jerome Powell a pourtant répété mardi que la Banque centrale américaine allait maintenir sa politique accommodante de soutien à l'économie et a balayé les craintes sur une possible inflation galopante dans les prochains mois.
«Le double objectif d'inflation et de maximisation du marché du travail est loin d’être atteint. Il faudrait vraiment que la dynamique des prix se fasse plus menaçante pour que la Fed change de point de vue. La hausse des taux longs n'est pas en soi une raison suffisante. Le marché va-t-il recevoir le message?», se demande Hervé Goulletquer, stratégiste pour LBPAM.
Dans ce contexte, les opérateurs de marché devraient de nouveau, ce mercredi, scruter de près les commentaires de plusieurs membres de la Fed, à commencer par son président, auditionné cette fois devant la Chambre des Représentants.
Du côté du pétrole
Vers 7h15, le prix du baril américain de WTI augmentait de 1,07%, à 62,33 $US, et celui du baril de Brent de la mer du Nord grimpait de 1,24%, à 66,18 $US.
