Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 23/08/2022 à 08:12, mis à jour le 23/08/2022 à 08:14

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 23/08/2022 à 08:12, mis à jour le 23/08/2022 à 08:14

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses occidentales tournaient autour de l'équilibre mardi, après deux séances de nette baisse, les craintes sur la récession et les mesures strictes des Banques centrales calmant les ardeurs des investisseurs.

Après une ouverture en baisse, les Bourses européennes essayaient de se rétablir. En forte baisse lundi, Wall Street se dirigeait vers une ouverture stable.

L'Asie a suivi mardi la tendance baissière du début de semaine, avec un recul à Tokyo, à Hong Kong et de 0,05% à Shanghai.

 

Les indices boursiers à 8h00

Les contrats à terme du Dow Jones montaient de 29,00 points (+0,09%) à 33 085,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 augmentaient de 4,75 points (+0,11%) à 4 146,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq avançaient de 22,25 points (+0,17%) à 12 932,00 points.

À Londres, le FTSE 100 diminuait de 53,35 points (-0,71%) à 7 480,44 points. À Paris, le CAC 40 affichait un recul de 20,02 points (-0,31%) à 6 358,72 points. À Francfort, le DAX descendait de 14,50 points (-0,11%) à 13 216,07 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a terminé en baisse de 341,75 points (-1,19%) à 28 452,75 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a perdu 153,73 points (-0,78%) à 19 503,25 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain augmentait de 1,53 $ US (+1,69%) à 91,89 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord récoltait 1,37 $ US (+1,42%) à 97,85 $ US.

 

Le contexte

Après avoir monté au cours des dernières séances, les taux d'intérêt des États se stabilisaient aussi, autour de 3% pour l'emprunt à 10 ans américain, qui fait référence. 

L'euro était encore en baisse (-0,21% à 0,9921 dollar américain à 7h35, heure du Québec), mais remontait de ses plus bas de la matinée, et de près de 20 ans, à 0,9901 $ US.

La séance est animée par les indicateurs d'activité PMI, qui ont dessiné le tableau d'une Europe toujours plus proche de la récession. 

L'activité économique en zone euro s'est de nouveau contractée en août dans le secteur privé, en repli pour le second mois consécutif, plombée par l'Allemagne et la France sur fond d'inflation toujours élevée, selon l'indice PMI composite publié par S&P Global.

Au Royaume-Uni, l'indicateur est au plus bas depuis 18 mois, mais s'est maintenu dans la zone d'expansion. 

Et l'accumulation «record» des stocks de produits finis, sur fond de dégradation de la demande et de chute des ventes, «ne laisse guère espérer d'amélioration prochaine des niveaux de production», estime Andrew Harker, économiste de S&P Global.

Le même indicateur pour les États-Unis sera publié avant l'ouverture des marchés américains.

Toutefois, cette menace de récession ne paraît plus suffisante, dans les esprits des investisseurs, pour que les Banques centrales lèvent le pied sur les hausses des taux directeurs face à la menace de l'inflation. 

Ainsi, «l'espoir que la Banque centrale américaine ne soit pas obligée de relever davantage les taux d'intérêt dans un avenir proche a été anéanti» par les dernières déclarations des responsables de l'institution, selon Steven Bell, économiste en chef de Columbia Threadneedle Investments.   

Le marché du gaz naturel européen de référence, le TTF néerlandais, restait tendu. Le cours reculait de 2,81% à 269 euros le mégawattheure vers 7h20. 

Après un spectaculaire rétablissement lundi, où les cours avaient terminé proches de l'équilibre après avoir perdu près de 5% en séance, le prix du pétrole restait ferme.

Alors que les prix du pétrole ont sensiblement baissé cet été, le ministre saoudien de l'Énergie, Abdulaziz ben Salmane a déclaré lundi à l'agence Bloomberg que cette situation pourrait justifier une baisse de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

Par ailleurs, le bitcoin avançait de 1,22% à 21 380 $ US vers 7h30. 

La plateforme de vidéoconférences Zoom (ZM), valeur bien-aimée des investisseurs pendant la pandémie de COVID-19, a abaissé ses prévisions financières pour la suite de l'année. L'entreprise, dont la valorisation a déjà fondu de près de moitié depuis le 1er janvier, chutait de plus de 10% dans les échanges électroniques d'avant-séance à New York.

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