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REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses occidentales évoluaient en légère baisse jeudi, les places européennes n’ayant pas réussi à prolonger leur bon début de séance au lendemain d’une forte hausse, au cours d’une journée pauvre en indicateurs.
Les indices boursiers à 08h00
Les contrats à terme du Dow Jones diminuaient de 70,00 points (-0,21%) à 33 499,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 cédaient 11,00 points (-0,28%) à 3 894,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq lâchaient 49,75 points (-0,44%) à 11 284,75 points.
À Londres, le FTSE 100 récoltait 29,56 points (+0,39%) à 7 526,88 points. À Paris, le CAC 40 diminuait de 8,97 points (-0,14%) à 6 571,27 points. À Francfort, le DAX baissait de 48,52 points (-0,34%) à 14 049,30 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a progressé de 120,15 points (+0,46%) à 26 507,87 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a clôturé en hausse de 518,73 points (+2,71%) à 19 679,22 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain avançait de 1,16 $US (+1,48%) à 79,45 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord avançait de 1,18 $US (+1,44%) à 83,38 $US.
Le contexte
Mercredi, le moral des consommateurs américains avait ravi les investisseurs et fait bondir les marchés actions, laissant croire au début du «rallye de Noël».
«Les mauvaises nouvelles de politique monétaire de ces derniers jours ont été traitées, et maintenant l’humeur positive sur le marché boursier qui était prévue autour de Noël peut s’installer», commente Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.
La détermination des banquiers centraux n’en reste pas moins présente: «les hausses de 50 points de base pourraient devenir la nouvelle norme à court terme» et «pour un certain temps» a réaffirmé au journal le Monde le vice-président de la Banque centrale européenne Luis de Guindos.
«Les mesures prises jusqu’à présent vont avoir un effet sur l’inflation, mais nous devons faire plus encore», a-t-il prévenu.
Sur le marché obligataire, les taux remontaient en Europe, mais restaient stables aux États-Unis.
La séance jeudi devrait être plus calme, avec comme indicateur attendu l’estimation finale du produit intérieur brut (PIB) américain au troisième trimestre, en même temps que les demandes hebdomadaires des allocations chômage.
Autre statistique: en Europe, le PIB britannique a reculé de 0,3% au troisième trimestre, un chiffre révisé en légère hausse après une première estimation qui faisait état d’un recul de 0,2%, a annoncé l’Office national des statistiques (ONS) britannique jeudi.
La montée des cours du pétrole profitait aux entreprises pétrolières et à l’énergie: TotalEnergies connaissait la meilleure progression du CAC 40 (+1,41%), Shell montait de 1,66% à Londres, Equinor de 1,93% à Oslo et Vesta Wind prenait 1,96% à Copenhague.
Après Google, Facebook et Amazon, la CNIL a annoncé jeudi une sanction de 60 millions d’euros contre le géant américain de l’informatique Microsoft qui n’a pas permis de refuser simplement les cookies sur son moteur de recherche Bing. L’action reculait de 0,41% dans les échanges d’avant-séance.
Les prix du pétrole évoluaient en hausse, portés par une baisse des stocks commerciaux de brut aux États unis la semaine passée, et les espoirs de reprise économique en Chine. L’euro prenait 0,18% à 1,062 3 $US.
