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REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses européennes sont en légère hausse jeudi, les résultats des entreprises sur le continent étant perçus favorablement, à l’inverse de ceux du secteur technologique américain mercredi.

Les indices boursiers 

Les contrats à terme du Dow Jones progressaient de +37,00 points (+0,10%) à 35 290,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 descendaient de -7,25 points (-0,16%) à 4 589,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq perdaient -98,75 points (-0,62%) à 15 860,50 points.

À Londres, le FTSE 100 gagnait +60,93 points (+0,80%) à 7 649,13 points. À Paris, le CAC 40 gagnait +27,00 points (+0,37%) à 7 353,94 points. À Francfort, le DAX gagnait +46,49 points (+0,29%) à 16 155,42 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a perdu -405,51 points (-1,23%) à 32 490,52 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a perdu -24,29 points (-0,13%) à 18 928,02 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain haussait de +0,33 $US (+0,44%) à 75,68 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord progressait de +0,34 $US (+0,43%) à 79,80 $US.

Le contexte 

Les performances financière du groupe d’ingénierie helvético-suédois ABB (+2,81%), de l’opérateur norvégien de télécoms Telenor (+6,52%), ou du géant de la communication française Publicis (+2,60%), du groupe de santé Fresenius SE (+6,38%) ou l’augmentation de la production de cuivre d’Anglo-American (+4,56%), côté à la Bourse de Londres, ont plu aux investisseurs.

Dans une séance pauvre en termes d’indicateurs économiques, les investisseurs sont particulièrement concentrés sur les résultats d’entreprises, qui sont lancés en Europe et déjà bien installés aux États-Unis.

Après une première salve bien accueillie, notamment pour les banques américaines, les investisseurs ont connu deux déceptions mercredi avec la nette baisse de la marge de Tesla et le chiffre d’affaires un peu en deçà des attentes pour Netflix malgré une nette hausse du nombre d’abonnés.

Les investisseurs redoutent l’impact du ralentissement économique sur le chiffre d’affaires et surtout les marges des entreprises.

Les échanges électroniques d’avant-séance présagent d’une ouverture en baisse de 6,45% pour Netflix et de 4,25% pour Tesla.

Cela pesait sur le secteur technologique : le contrat à terme de l’indice Nasdaq augurait une ouverture en baisse de 0,71%. Le S&P 500 est attendu en baisse de 0,16% et le Dow Jones en hausse de 0,09%.

Mercredi, le Dow Jones a conclu en hausse pour la 8e fois d’affilée, du jamais vu depuis septembre 2019.

Electrolux pas ménagé

Le groupe suédois d’électroménager Electrolux a annoncé jeudi de nouvelles pertes au deuxième trimestre, supérieure aux attentes des analystes tout en prévenant que les perspectives restent maussades pour le reste de l’année.

Par ailleurs, l’entreprise a prévenu qu’elle allait se lancer dans des cessions d’actifs «non essentielles» pour plus de 10 milliards de couronnes (870 millions d’euros). Elle chutait à Stockholm de 18,08%, effaçant tous ses gains boursiers de l’année.

Easyjet craint les grèves

Le groupe de transport aérien britannique Easyjet (-2,12%) s’attend à un bénéfice avant impôts «record» cet été grâce à la forte demande, mais craint l’impact potentiel des grèves de contrôleurs aériens, d’après un communiqué jeudi. Ryanair perdait aussi 0,79%.

Tech en berne

Dans le sillage de la tendance négative dans leur secteur la veille à Wall Street, les valeurs européennes des semi-conducteurs reculaient : STMicroelectronics perdait 1,11%, Infineon 1,38%, ASML 3,96%. Dans le reste de la tech, SAP reculait de 1,31%, Dassault Systèmes de 1,54%.

À Tokyo, les entreprises du secteur ont également souffert, comme Advantest (-4,17%), Screen Holdings (-2,37%) ou encore Renesas (-3,09%). Tokyo Electron a aussi perdu 1,32%. La Bourse de Tokyo a perdu 1,23%.

Aux États-Unis, IBM était aussi attendue en baisse de près de 0,9% après ses résultats.

Du côté du pétrole et des changes

Le pétrole était montait légèrement, la relative baisse des stocks de brut aux États-Unis la semaine dernière se voyant compensée par un renforcement du dollar, ce qui rend l’or noir moins attractif pour les investisseurs. Le baril de Brent évoluait à 79,84 $US (+0,48%), tandis que le WTI était à 75,46 $US le baril (+0,15%).

Au lendemain de sa chute après les chiffres de l’inflation britannique, la livre continuait de perdre du terrain (-0,33%) face au dollar, à 1,2897 $US.

L’euro était stable à 1,1202 $US.

Le bitcoin avançait de 1,03% à 30 275 $US.