Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 16/02/2022 à 07:53, mis à jour le 16/02/2022 à 07:59

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 16/02/2022 à 07:53, mis à jour le 16/02/2022 à 07:59

(Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés évoluaient autour de l'équilibre mercredi, le risque géopolitique n'ayant pas disparu malgré l'espoir prudent suscité la veille par Moscou dans la crise ukrainienne, tandis que les incertitudes liées à l'inflation et à la politique monétaire continuent de préoccuper les investisseurs.

En Europe, les Bourses faisaient du surplace.

À Wall Street, où les marchés avaient nettement rebondi mardi grâce aux premiers espoirs d'apaisement de la crise russo-ukrainienne, les contrats à terme des principaux indices affichaient une tendance

à la baisse avant l'ouverture.

 

Les indices boursiers à 7h44

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones baissaient de 43,00 points (-0,12%) à 34 861,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 cédaient 5,00 points (-0,11%) à 4 459,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq lâchaient 16,00 points (-0,11%) à 14 593,50 points.

En Europe, les résultats étaient mitigés. À Londres, le FTSE 100 perdait 20,82 points (-0,27%) à 7 588,10 points. À Paris, le CAC 40 récoltait 6,61 points (+0,09%) à 6 986,58 points. À Francfort, le DAX montait de 7,84 points (+0,05%) à 15 420,55 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a monté de 595,21 points (+2,22%) à 27 460,40 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a récolté 363,19 points (+1,49%) à 24 718,90 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain récoltait 1,24 $ US (+1,35%) à 93,31 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord progressait de 1,38 $ US (+1,48%) à 94,66 $ US.

 

 

Le contexte

La Russie continue de renforcer son importante présence militaire aux frontières avec l'Ukraine, a déclaré mercredi le secrétaire général de l'OTAN, qui ne constate «à ce stade» aucun signe de désescalade malgré l'annonce la veille par Moscou d'un retrait militaire partiel russe des frontières ukrainiennes.

Outre la situation géopolitique, «les données macroéconomiques et les politiques monétaires seront au centre de l'attention, les investisseurs attendant avec impatience le compte-rendu de la dernière réunion du (comité de politique monétaire de la Fed, NDLR) FOMC, où une sémantique moins accommodante est largement attendue suite au dernier bond de l'inflation américaine», indique Pierre Veyret, analyste chez ActivTrades.

Le chiffre des ventes américaines au détail de janvier sera très surveillé dans l'après-midi, la consommation étant le moteur de la croissance de la première économie mondiale. 

«Les analystes attendent un rebond de 2%. Un chiffre en dessous des attentes serait rapidement imputé à l'inflation et accroîtrait la pression sur la Fed pour accélérer la normalisation de sa politique monétaire», commente Alexandre Baradez, responsable de l'analyse marchés chez IG France.

Après cet indicateur, les investisseurs prendront également connaissance de la production industrielle en janvier et du compte rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine. Ils attendent de voir si l'hypothèse désormais soutenue par une majorité d'entre eux d'une hausse des taux de 50 points de base en mars sera validée ou non.

Principale crainte des investisseurs depuis des mois, l'inflation donne du fil à retordre aux grandes banques centrales qui doivent réagir sans brusquer les marchés.

Le numéro 2 mondial des réseaux télécoms Ericsson (ERIC-B.ST, 100,84 $SEK) a identifié des faits de corruption dans ses activités en Irak et suspecte notamment que des pots de vin versés par des employés aient pu finir dans les poches de l'organisation État islamique, s'appuyant sur les résultats d'une enquête interne. Vers 6h50, heure du Québec, le titre chutait de 14% à 99,90 couronnes, alors que le groupe est déjà dans le viseur de la justice américaine pour des faits de corruption dans d'autres pays.

Heineken (HEIA.AS, 97,48 €) a réalisé un bénéfice net de 3,32 milliards en 2021, mais le brasseur néerlandais prévoit quand même de monter ses prix cette année pour compenser la flambée des matières premières. Le titre progressait de 2,58% à 97,76 euros à Amsterdam. 

En revanche, le géant belgo-néerlandais de la distribution Ahold Delhaize (AD.AS, 27,10 €) dévissait de 5,51% à 27,33 euros, en dépit d'un bénéfice net en hausse de 60,8% en 2021, supérieur aux attentes, et d'une anticipation de «fortes ventes» en 2022.

Après avoir reculé fortement mardi, les cours du pétrole regagnaient du terrain, alors que, selon des observateurs, les tensions sur l'offre persistent et que la cible des 100 dollars américains reste d'actualité.

La livre britannique montait mercredi face à l'euro et au dollar américain, galvanisée par des chiffres sur l'inflation au Royaume-Uni plus élevés que prévu (5,5% en janvier, au plus haut en 30 ans) qui alimentent les attentes de futures hausses de taux de la Banque d'Angleterre.

Vers 6h40, heure du Québec, la livre prenait 0,20% face au billet vert, à 1,3566 $US pour un pound.

L'euro grappillait 0,20% face au billet vert, à 1,138 3 $US.

Le bitcoin prenait 0,54% à 44 235 $US.

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