Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 13/04/2023 à 07:56, mis à jour le 13/04/2023 à 08:05

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 13/04/2023 à 07:56, mis à jour le 13/04/2023 à 08:05

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses occidentales, à l’exception de celle de Paris dopée par le luxe, se renfrognaient jeudi en prenant en compte la légère récession anticipée par les économistes de la Réserve fédérale aux États-Unis pour la fin d’année.

En Europe, seule la cote parisienne accélérait grâce au bond plus notable que prévu des ventes trimestrielles de LVMH qui a fait franchir au CAC 40 un nouveau record absolu en points pour la troisième séance consécutive. 

 

 

Les indices boursiers à 08h00

Les contrats à terme du Dow Jones augmentaient de 5,00 points (+0,01%) à 33 818,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 haussaient de 3,50 points (+0,08%) à 4 122,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq gagnaient 27,50 points (+0,21%) à 12 979,75 points.

À Londres, le FTSE 100 affichait une hausse de 5,31 points (+0,07%) à 7 830,15 points. À Paris, le CAC 40 progressait de 74,45 points (+1,01%) à 7 471,39 points. À Francfort, le DAX gagnait 4,23 points (+0,03%) à 15 707,83 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a clôturé en hausse de 74,27 points (+0,26%) à 28 156,97 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a gagné 34,62 points (+0,17%) à 20 344,48 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain perdait 0,17 $US (-0,20%) à 83,09 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord retraitait de 0,20 $US (-0,23%) à 87,13 $US.

 

Le contexte 

Les marchés américains se préparaient à ouvrir sur une note prudente après avoir clôturé dans le rouge la veille, alors que le phénomène de «récession légère» a été anticipé par l’équipe d’économistes de la Réserve fédérale américaine dans le procès-verbal de la dernière réunion monétaire de l’institution en mars.

Le Fonds monétaire international avait, lui, révisé à la hausse mardi ses prévisions de croissance pour les États-Unis en 2023, à 1,6%.

L’inflation dans la première économie mondiale a ralenti à 5% sur un an en mars, faisant mieux que prévu, et s’inscrit ainsi à son plus bas niveau depuis presque deux ans, selon l’indice des prix CPI. Mais l’inflation excluant les prix de l’énergie et de l’alimentation a accéléré à 5,6% contre 5,5% en février.

Tant que cette partie de l’inflation ne se tasse pas, difficile pour la Fed d’opter pour un message plus souple sur son durcissement monétaire à l’œuvre depuis un peu plus d’un an pour réduire la hausse des prix.

Les investisseurs ne savent pas combien de temps la Fed va maintenir ses taux à un niveau élevé. Mais ils gardent en tête que le resserrement monétaire en cours a commencé à se transmettre à l’économie qui ralentit, et qu’il continuera de produire des effets dans les mois prochains.

«Il devient de plus en plus difficile de prédire l’évolution des politiques monétaires à l’avenir, car toutes les options, de nouvelles hausses de taux à une pause dans le cycle de resserrement monétaire, semblent être sur la table pour la Fed», résume Pierre Veyret, analyste chez ActivTrades.

La tendance du jour sera dictée par une autre composante de l’inflation, l’indice des prix à la production aux États-Unis, avant de se focaliser vendredi sur les résultats de quatre géants de services financiers américains, dont JPMorgan et Citibank.

 

LVMH ou la puissance du luxe

La croissance des ventes du géant du luxe LVMH, bien supérieure aux prévisions des analystes qui notent le fort rebond en Asie, faisait parader la première capitalisation européenne (+4,20%), à son plus haut historique. À Paris, où le secteur luxe compte pour un tiers de l’indice, Hermès prenait aussi 2,39%, Kering 1,21%, tandis qu’ailleurs en Europe Richemont progressait de 2,77% et Burberry 2,28%.

 

L’inflation coûte cher à Tesco

Le géant britannique des supermarchés Tesco (+2,47%) a vu son bénéfice net annuel divisé par deux sur son exercice décalé 2022-23, plombé par l’inflation qui conduit les consommateurs à se serrer la ceinture et fait s’envoler les coûts. Dans le même temps, Tesco a annoncé un programme de rachat d’actions de 750 millions de livres et le paiement d’un dividende identique à celui de l’exercice précédent.

 

Du côté des devises et du pétrole

Les prix du pétrole étaient freinés par les craintes autour de la croissance des États-Unis.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin cédait 0,57 à 86,83 $US.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mai, refluait de 0,46% à 82,88 $US.

Le dollar US poursuit son recul jeudi et s’est approché de son plus bas en un an face à l’euro. Le billet vert cédait 0,18% à 1,1015 $US pour un euro.

 

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