(Photo: Getty Images)
La Bourse de New York se dirigeait vers une ouverture à la baisse, quoique faible, mercredi, malgré la progression inquiétante de la pandémie de coronavirus qui fait craindre un ralentissement d'une reprise économique.
Vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 perdaient 5 points, ou 0,13%, à 3 789 points. Ceux du Dow Jones baissaient de 18 points, ou de 0,06%, à 30 956 points. Le Nasdaq reculait 13 points, ou 0,10%, à 12 877 points.
Les marchés européens stagnaient à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 perdait 11 points, ou de 0,17%, à 6 742 points. Le CAC 40 de Paris reculait de 11 points, ou de 0,20%, à 5 650 points. À Francfort, le DAX était en baisse de 19 points, ou 0,14%, à 13 906 points.
En Asie, les grandes bourses ont connu des fortunes diverses mercredi, Tokyo surfant sur les valeurs technologiques tandis que Hong Kong a reflué face aux inquiétudes sanitaires.
Après avoir calé au démarrage, l'indice vedette Nikkei du marché tokyoïte a fini sur un gain de 1,04% à 28 456 points, et l'indice élargi Topix a pris 0,35% à 1864 points.
À Hong Kong, l'indice Hang Seng s'est replié de 0,15% à 28 235 points. Les préoccupations sanitaires ont pris le dessus sur les espoirs autour de nouvelles aides à l'économie américaine avec la prochaine arrivée aux commandes de Joe Biden à la Maison-Blanche et des démocrates au Sénat.
En Chine continentale, l'indice composite de Shanghai a abandonné 0,27% à 3 598 points et celui de Shenzhen a lâché 1,08% à 2 393 points.
Le contexte
Les États-Unis ont dépassé mardi leur précédent record de morts du coronavirus en une seule journée (4470) tandis que la liste des restrictions s'allonge un peu partout dans le monde.
Des mesures radicales qui limiteraient les interactions et la mobilité pourraient écorner la croissance.
«Les investisseurs continuent d’être prudemment optimistes concernant les mois à venir, tablant toujours sur le maintien d’un soutien budgétaire et monétaire important outre-Atlantique», constate de son côté Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
Aux États-Unis, de nouvelles aides économiques à l'initiative de l'administration du président désigné, Joe Biden, pourraient «servir d’accélérateur au marché si elles sont confirmées dans les semaines à venir», estime-t-il.
Une troisième relance budgétaire américaine combinée à une politique monétaire accommodante devraient entraîner une hausse des prix.
«Le thème de la reflation commence à monter en puissance avec le début des campagnes de vaccination et les espoirs d’un rebond économique marqué au second semestre, notamment aux États-Unis et en Europe", indique M. Baradez.
Du côté du pétrole
Les prix du pétrole étaient en légère hausse, mercredi matin. Vers 7h15, le prix du baril de WTI américain gagnait 0,41%, à 53,43 $US, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord s'appréciait de 0,25% à 56,72 $US.