Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi 8 février

Publié le 08/02/2024 à 07:52, mis à jour le 08/02/2024 à 08:56

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi 8 février

Publié le 08/02/2024 à 07:52, mis à jour le 08/02/2024 à 08:56

(Photo: 123RF)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales évoluent plutôt en hausse jeudi, sous une pluie de résultats d'entreprises dans un contexte économique marqué par la déflation en Chine et les anticipations de politique monétaire des banques centrales.

 

 

 

 

Les indices boursiers à 7h30

Les contrats à terme du Dow Jones baissaient de -4,00 points (-0,01%) à 38 770,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 reculaient de -7,00 points (-0,14%) à 5 008,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq retraitaient de -23,25 points (-0,13%) à 17 818,50 points.

À Londres, le FTSE 100 diminuait de -0,16 point (-0,00%) à 7 628,59 points. À Paris, le CAC 40 montait de +43,48 points (+0,57%) à 7 654,74 points. À Francfort, le DAX augmentait de +57,64 points (+0,34%) à 16 979,60 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a avancé de +743,36 points (+2,06%) à 36 863,28 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a lâché -203,82 points (-1,27%) à 15 878,07 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain récoltait +0,77 $US (+1,04%) à 74,63 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord haussait de +0,84 $US (+1,06%) à 80,05 $US.

 

Le contexte

 

En Asie, les places de Shanghai (+1,28%), Shenzhen (+1,29) et Tokyo (+2,06%) ont nettement avancé, contrairement à la Bourse de Hong Kong qui a abandonné 1,27% après la publication de l’indice des prix à la consommation (CPI) en Chine, qui connaît sa plus forte chute des prix depuis 2009, au moment de la crise des subprimes.

Cette déflation dans le pays asiatique est à rebours de la situation dans les principales économies, notamment occidentales, qui sont en proie à l’inflation et à une baisse du pouvoir d’achat d’une partie de leurs habitants.

«Les efforts déployés par la Chine pour stimuler la croissance et pousser l’inflation ne fonctionnent pas et que l’argent injecté ne circule pas de manière à stimuler l’économie», souligne Ipek Ozkardeskaya, analyste de SwissQuote Bank.

Les investisseurs se tourneront vers plusieurs discours de banquiers centraux comme celui du chef économiste de la Banque centrale européenne, Philip Lane, sur la tendance à la désinflation en zone euro. Outre-Atlantique, c’est le discours sur l’inflation du président de la Fed de Richmond, Tom Barkin, qui retiendra l’attention.

Aux États-Unis, le «contexte de croissance américaine solide» permet à la Fed «d’attendre plus longtemps pour s’assurer de maîtriser la trajectoire de l’inflation» pour l’amener à l’objectif cible des 2%, explique Stephen Innes, analyste de Spi AM.

Les marchés attendent depuis plusieurs mois que les banques centrales européenne et américaine procèdent à une première baisse de taux, qui se trouvent sur les deux continents à des niveaux historiques.

Toutefois, au cours de la séance, «les investisseurs se focalisent maintenant sur les résultats des entreprises», commente John Plassard, analyste de Mirabaud, alors que la saison des résultats bat son plein.

 

Adyen apprécié

Le spécialiste des paiements Adyen s’envolait de 20,56% à Amsterdam, après des résultats annuels pour 2023 meilleurs que les anticipations des analystes.

 

Maersk pris dans une tempête

Le géant danois du transport maritime Maersk a annoncé jeudi un bénéfice net divisé par plus de 7 en 2023, après un exercice 2022 exceptionnel, dans un secteur en «surcapacité croissante». Son titre était sévèrement sanctionné, chutant de 15,97% à Copenhague.

 

Crédit Agricole sanctionné

À Paris, l’entité cotée du Crédit Agricole perdait 6,07% en marge des résultats annuels publiés dans la matinée. Les analystes de Stifel ont noté un quatrième trimestre en demi-teinte, marqué par des revenus moins bons que prévu et des coûts en hausse.

 

À Londres, AstraZeneca grippé, Unilever saluée

Le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca a dévoilé un bénéfice net part du groupe presque doublé, à 6 milliards de dollars américains, tiré notamment par sa division oncologie, mais les investisseurs espéraient mieux et le titre dévissait de plus de 5%.

Ailleurs à la cote, le géant britannique de l’hygiène et de l’alimentaire Unilever a vu son bénéfice net chuter de 15% en 2023 avec un chiffre d’affaires qui piétine en raison de cessions, mais enregistre un rebond des volumes de ventes. Ceci était salué à la Bourse de Londres, où le titre avançait de 2,92%.

 

Du côté du pétrole et des devises

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en avril, prenait 1,12% à 80,10 $US.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mars, gagnait 1,08% à 74,66 $US.

Sur le marché des changes, l’euro reculait de 0,14% par rapport au dollar, à 1,0757 $US pour un euro.

 

 

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