Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 05/10/2021 à 08:07, mis à jour le 05/10/2021 à 08:14

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 05/10/2021 à 08:07, mis à jour le 05/10/2021 à 08:14

(Photo: Getty Images)

Wall Street devrait ouvrir en petite hausse mardi, au lendemain d'un repli, très marqué pour le Nasdaq, tandis que les marchés européens repartaient nettement de l'avant, portés par les valeurs technologiques et l'énergie.


Les indices

Aux États-Unis, vers 8h10, les contrats à terme du Dow Jones prenaient 166 points, ou 0,49%, à 34 036 points. Ceux du S&P 500 récoltaient 19,75 points, ou 0,46% à 4 311 points alors que ceux du Nasdaq haussaient de 59 points, ou de 041 %, à 14 521,25 points.

En Europe, les résultats étaient à la hausse. À Londres, le FTSE 100 montait de 0,75%. À Paris, le CAC 40 avançait de 0,94% et à Francfort, le DAX augmentait de 0,46%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a plongé de 2,19%. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a pris 0,28%.

Du côté du pétrole, vers 8h10, le prix du baril de WTI américain progressait de 1,13% à 78,50 $US et le baril de Brent de la mer du Nord augmentait de 1,37% à 82,37 $US.

 

Le contexte

Le Nasdaq avait lâché 2,14% lundi, plombé par ses habituelles vedettes Amazon (-2,85%), Apple (-2,46%) et surtout Facebook (-4,89%), qui a subi le contrecoup d'accusations d'une lanceuse d'alerte sur la politique du groupe et d'une panne géante de plusieurs heures. 

Lundi partout dans le monde, les valeurs technologiques rebondissaient, occupant le haut des indices, sans toutefois compenser leurs pertes de la veille.

«Le pessimisme lié aux problèmes sur les chaînes d'approvisionnement est peut-être sur le point d'atteindre son apogée», estime Neil Wilson, analyste de Markets.com

malgré les trous d'air sur certains jours, les séances de baisse sont toujours bien compensées par les marchés, qui disposent encore de beaucoup de liquidités. «Les investisseurs ont l'espoir que les futures phases de faiblesse des Bourses puissent être aplanies par des propos encourageants des banques centrales», note Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

Les chiffres mensuels de l'emploi américain, publiés vendredi par le département du Travail, seront scrutés notamment au regard de leurs conséquences sur la politique monétaire: la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait diminuer davantage son soutien si l'emploi s'améliorait significativement. 

Mais toutes les tensions sont loin d'avoir disparu, de la remontée des prix du pétrole à la politique américaine en passant par les craintes sur le marché immobilier chinois où le géant Evergrande croule sous une dette de 260 milliards d'euros. Un autre promoteur, Fantasia, est dans la tourmente, n'ayant pu régler lundi quelque 177 millions d'euros dus à ses créanciers.

Les négociations autour du relèvement du plafond de la dette au Congrès restaient dans le radar des investisseurs: à cause d'une opposition républicaine qu'il juge «irresponsable», le président américain Joe Biden a dit lundi qu'il ne pouvait «pas garantir» que les États-Unis ne feraient pas défaut sur leur dette le 18 octobre, pour la première fois de leur histoire.

Un défaut de paiement pourrait provoquer une nouvelle récession, a alerté mardi la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen.

La hausse des prix et les tensions autour des énergies continuaient de fournir du carburant aux entreprises reliées à ce secteur. 

À Paris, l'électricien EDF progressait de 4,39% à 12,36 euros, un gain de 13% en trois séances. TotalEnergies gagnait 1,40% à 42,68 euros. À Londres, BP prenait 1,35% à 349 pence et Shell 1,17% à 1 691 pence.

Le fabricant de puces électroniques Infineon montait de 2,53% à 34,82 euros lors de sa journée investisseur, au cours de laquelle il a annoncé qu'il visait une marge opérationnelle de 20% en 2022, contre plus de 18% attendu en 2021.

La pénurie de puces continuait de bloquer les valeurs automobiles allemandes: «Nous voyons que ces effets se poursuivront probablement jusqu'en 2022», a déclaré mardi Nikolai Setzer, patron de Continental (-1,13% à 90,84 euros), à l'agence dpa.

Le marché automobile allemand a connu un mois de septembre noir avec moins de 200 000 véhicules neufs écoulés, du jamais vu en 30 ans, selon des chiffres communiqués mardi.

Les prix du pétrole ont poursuivi leur hausse mardi. Lundi, ils avaient atteint des pics de cours inédits depuis plusieurs années, dans la foulée de la réunion de l’OPEP+ dont la ligne stratégique d'augmentation modeste de la production est restée inchangée. 

L'euro reculait de 0,25% face au billet vert à 1,159 3 dollar américain.

Le bitcoin gagnait encore 1,84% à 49 900 $US, après avoir brièvement passé les 50 000 $US pour la première fois en près d'un mois.

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