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REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux évoluent en ordre dispersé mercredi, analysant des indicateurs macroéconomiques et des données sur le marché de l'emploi aux États-Unis.

Les indices boursiers à 7h45

Le FTSE 100 britannique ajoutait 0,2% en début de séance en Europe, le CAC 40 français 0,4% et le DAX allemand 0,6%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles progressait de 0,2% et l’indice élargi S&P 500 de 0,1%.

En Asie, le Nikkei 225 a cédé 0,9% à Tokyo. La bourse de Shanghaï a reculé de 0,8% et le Hang Seng a glissé de 0,1% à Hong Kong. Sydney a pris 0,4% et Séoul 1,0%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole progressait de 24 cents US à 73,49 $ US le baril.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’échangeait à 73,09 cents US mardi, en baisse par rapport aux 73,34 cents US de lundi.

Le contexte

À New York, les trois principaux indices se dirigent vers une ouverture en légère hausse selon leurs contrats à terme.

En Asie, le Nifty 50 de Bombay est remonté de 3,59% après avoir chuté de près de 6% la veille, sa pire séance depuis mars 2020, après une victoire moins importante que prévu aux élections législatives pour l’alliance au pouvoir de Narendra Modi.

Shanghai a cédé 0,83% et Hong Kong a lâché 0,10%. En Chine, l’activité dans les services a connu en mai son expansion la plus rapide depuis dix mois, selon un indice indépendant.

La publication mardi de données montrant un ralentissement du marché de l’emploi aux États-Unis a redonné un peu d’optimisme aux marchés, qui tablent de nouveau sur une première baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed) américaine en septembre.

Les chiffres officiels de l’emploi pour mai seront publiés vendredi. Avant cela sera publié mercredi le rapport mensuel d’ADP/Stanford Lab sur les créations d’emplois dans le secteur privé pour mai.

«Une surprise significativement négative sur le front de l’emploi pourrait alimenter les craintes de récession», estime Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Les responsables de la Banque du Canada se réunissent mercredi et ceux de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi. Les marchés s’attendent à ce qu’elles annoncent toutes deux une baisse de leurs taux directeurs.

Pour la BCE, «l’attention se portera sur les commentaires relatifs à l’inflation et à la poursuite de l’assouplissement» de sa politique monétaire, souligne Neil Wilson, analyste de Finalto.

Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts des États unis à dix ans s’établissait à 4,34% contre 4,33% mardi.

Zara à la mode

Le leader mondial du prêt-à-porter Inditex, propriétaire de la marque Zara, a dégagé un bénéfice net en hausse de 11% sur un an au premier trimestre, grâce au dynamisme de ses ventes en boutique comme sur internet.

Son action grimpait de 4,60% à Madrid.

Bayer frondeur

Un juge de l’État américain de Pennsylvanie a réduit mardi de 2,25 milliards de dollars à 400 millions de dollars une amende infligée à Bayer (+0,88% à Francfort) dans le cadre d’un procès concernant le glyphosate. Le géant de l’agrochimie va néanmoins faire appel du verdict. «Bien que le tribunal ait réduit le montant excessif des dommages à caractère anticonstitutionnel, nous restons en désaccord avec le verdict de responsabilité, car la procédure a été entachée d’erreurs importantes et réparables», a déclaré à l’AFP un porte-parole de Bayer.

B&M soldé

Le distributeur à bas prix britannique B&M reculait de 6,19% à Londres, pénalisé par l’absence de prévisions publiées pour l’exercice en cours, et malgré l’annonce d’un bénéfice net en hausse de 5,5% à 367 millions de livres pour son exercice annuel achevé fin mars.

Centrica juste normal

Le groupe énergétique Centrica, maison mère de British Gas, reculait de 3,66% à Londres après des commentaires faisant état d’un environnement de marché «normalisé», après l’annonce de profits gonflés l’an dernier par la flambée des prix des matières premières.

Le yen recule de nouveau

Le yen perdait du terrain, -0,81% à 156,15 yens pour un dollar américain, après l’annonce d’un nouveau recul des salaires réels au Japon en avril, mais le rythme de leur baisse a nettement ralenti par rapport à mars.

L’euro perdait 0,15% par rapport au dollar, à 1,0863 $US pour un euro.

Les prix du pétrole hésitent après deux jours de nettes baisses. Le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,21% à 77,70 $US et le baril de WTI américain montait de 0,42% à 73,54 $US.

Le bitcoin gagnait 0,64% à 70.871 $US.