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REVUES DES MARCHÉS. Les marchés boursiers, qui connaissent un rebond technique vendredi après des baisses enregistrées dans le sillage des annonces des banques centrales cette semaine, devraient finir la semaine sur un bilan négatif.
Les indices boursiers à 07h45
Les contrats à terme du Dow Jones avançaient de 166,00 points (+0,50%) à 33 362,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 gagnaient 27,50 points (+0,67%) à 4 103,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq progressaient de 80,75 points (+0,62%) à 13 124,50 points.
À Londres, le FTSE 100 affichait une hausse de 34,82 points (+0,45%) à 7 737,46 points. À Paris, le CAC 40 récoltait 43,75 points (+0,60%) à 7 384,52 points. À Francfort, le DAX progressait de 124,97 points (+0,79%) à 15 859,21 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a avancé de 34,75 points (+0,12%) à 29 157,95 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a avancé de 100,58 points (+0,50%) à 20 049,31 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain gagnait 1,90 $US (+2,77%) à 70,46 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord avançait de 1,85 $US (+2,55%) à 74,35 $US.
Le contexte
La Bourse de New York devrait aussi reprendre des couleurs après avoir été plombée par les banques régionales jeudi.
En Chine, où l’activité dans les services a connu en avril sa plus forte expansion depuis deux ans, la Bourse de Hong Kong a gagné 0,50%, tandis que Shanghai a perdu 0,48%.
Cette semaine la Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale américaine (Fed) ont chacune annoncé une hausse de 0,25 point de pourcentage de leurs taux directeurs, sans donner d’indication claire sur leurs prochaines manœuvres.
Pour Pierre Veyret, analyste d’ActivTrades, «le sentiment du marché restant incertain» en cette fin de semaine, «malgré l’absence de surprise significative lors des dernières réunions de la BCE et de la Fed, l’appétit pour le risque continue de diminuer tant aux États-Unis qu’en Europe».
L’attention des investisseurs va se tourner vers le rapport sur l’emploi américain, jugé crucial pour anticiper la politique monétaire de la Fed, qui a prévenu que ses prochaines décisions dépendraient de l’évolution des indicateurs macroéconomiques.
Concernant l’économie européenne, en Allemagne, les commandes à l’industrie ont chuté en un mois de 10,7%, du jamais vu depuis le creux du Covid-19.
Ces données sont «un coup de tonnerre», a commenté l’économiste Jens-Oliver Niklasch, de la banque LBBW.
Il y voit «un véritable signal de récession» après un bon début d’année pour l’industrie allemande.
En France, la production industrielle a baissé de 1,1% après un rebond en février.
Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des dettes des États européens progressaient nettement. Celui de l’obligation allemande à 10 ans valait 2,27% contre 2,18% à la clôture de la veille.
Apple surpasse les attentes
Le moral des investisseurs est soutenu par les résultats d’Apple, substantiellement au-dessus des attentes du marché grâce à une légère augmentation des ventes d’iPhone.
Son chiffre d’affaires a atteint près de 95 milliards de $US pour la période de janvier à mars et le groupe californien a dégagé 24 milliards de bénéfice net. Son action montait de 2,65% dans les échanges précédant l’ouverture de Wall Street.
Les banques au rebond
Les actions des banques régionales américaines devraient rebondir à Wall Street après avoir lourdement chuté la veille, notamment Pacwest qui reprend 18% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture. Dans la foulée, les banques européennes repartaient à la hausse.
Intesa Sanpaolo montait de 2,81% à Milan après avoir rapporté un bénéfice net supérieur aux prévisions des analystes sondés par Factset. Unicredit gagnait 3,71%.
À Paris, BNP Paribas prenait 2,13% et Société Générale 1,76%.
À Francfort, Deutsche Bank progressait de 3,26% et Commerzbank de 2,84%.
Adidas tient la corde
L’équipementier sportif allemand Adidas a annoncé être passé dans le rouge au premier trimestre avec une perte nette part du groupe de 39 millions d’euros, pénalisé par l’arrêt brutal des baskets Yeezy du rappeur américain Ye, anciennement appelé Kanye West.
Son action grimpait de 7,22% à Francfort, ses résultats étant supérieurs aux prévisions des analystes sondés par Bloomberg.
Du côté du pétrole et des devises
Les prix du pétrole remontaient, tentant de combler des pertes proches de 9% depuis le début de la semaine. Le baril de West Texas Intermediate (WTI), variété américaine de référence, pour livraison en juin, gagnait 2,51% à 70,28 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord, à échéance en juillet, prenait 2,48%, à 74,32 $US.
Sur le marché des changes, le dollar peinait à se stabiliser face à plusieurs autres devises. Il perdait 0,08% face à l’euro à 1,1021 $US pour un euro. La livre a atteint un plus haut depuis fin mai 2022 face au dollar, à 1,2647 $US pour une livre. Le dollar cédait 0,27% par rapport à la livre.